C'est bien dommage. J'avais beaucoup aimé le début du film. La caractérisation (même si elle est un peu caricaturale), le fossé entre le dire et le faire, entre la dénonciation et l'action, entre la posture et l'engagement, entre l'art et la réalité. J'avais bien aimé les Indiens et leur résistance face à l'utilisation que l'on veut faire d'eux. J'avais bien aimé que l'on mette en avant les problèmes de la privatisation de l'eau, réels et actuels. J'avais bien aimé la mise en abyme. Mais la fin téléphonée et mélodramatique m'a gâché le plaisir. Tant pis.
Restent de belles images, et trois acteurs qui m'ont marquée : le producteur, l'acteur lucide et alcoolique (et ce n'est pas antinomique, bien au contraire), et l'Indien.