« Moi, j’étouffe »
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Le film débute à Montréal, le jour de Noël où Maia (divorcée depuis 3 ans), reçoit un gros colis du Liban ; il contient des cahiers, des cassettes, des photographies et des lettres que Maia, alors adolescente (13-18 ans) avait envoyés à sa meilleure amie Lisa, partie à Paris pour fuir la guerre civile. Sa fille Alex décide de l’ouvrir en cachette et découvre ainsi la vie de sa mère à son âge pendant la guerre civile (en 1985, elle comptait les départs et les arrivées d’obus sur Beyrouth), sa passion pour la photographie et son premier amour, Raja. Le film est constitué d’un bon matériau qui aurait pu faire un bon mélodrame à la façon de Pedro Almodóvar mais, malgré son côté documentaire, il est affadi par le côté brouillon de la narration qui alterne passé et présent. Même si le sujet n’est pas nouveau [« Le faussaire » (1981) de Volker Schlöndorff, « Go home » (2015) de Jihane Chouaib pour exemples], le film traite des secrets de famille, de la douleur de l’exil après avoir survécu à une guerre civile (qui s’est déroulée de 1975 à 1990).
Créée
le 8 mars 2022
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