Spleen et idéal.
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le 19 déc. 2014
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Durant l'été, dans une banlieue parisienne indéterminée, on va suivre sept hommes et femmes de 25 ans, amis d'enfance, qui se retrouvent durant une semaine pour ressasser des souvenirs, revoir leurs parents, ou faire le point sur leurs sentiments.
Memory Lane est le premier film réalisé par Mikhaël Hers, qui avait déjà une certaine réputation à travers plusieurs courts et moyens-métrages, dont Primrose Hill. Là, c'est un ensemble de plusieurs petites histoires, qui ne sont pas vraiment liées entre elles, sur un père à qui on a détecté une tumeur, un mec qui en pince encore pour une des filles du groupe et ainsi de suite. C'est un peu le souci avec cette histoire : l'absence d'une véritable colonne vertébrale narrative, ajouté à cela que la plupart de l'interprétation sonne plutôt faux. On croirait qu'ils lisent un texte, donnant parfois l'impression d'être dans le cinéma de Eric Rohmer (d'autant plus que Marie Rivière joue également un rôle ici), mais sans la grâce qui le caractérise. Mais surtout, ce qui me gêne, alors que ça devrait être un avantage, c'est que tout le monde donne l'impression de faire des démos pour prouver de quoi ils sont capables. De rire, de pleurer, de gueuler, de faire l'amour, ce qui est d'autant plus étrange que la plupart sont assez jeunes, ou peu connus, et de manière paradoxale, aucun d'entre eux n'a réellement percé au cinéma depuis si on excepte Lolita Chammah ou Dounia Sichov, la seule bonne actrice du film.
Mais je ne retire en rien les qualités du film, notamment de suggérer une forte présence de la nature, et si je n'ai que Amanda à ce jour, le cinéma de Mikhael Hers est tout de même prometteur.
Créée
le 3 mai 2024
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