Des souris et des hommes

J’ai du mal à croire que ce film soit sorti en 2014 tellement son sujet semble éculé. Jason Reitman, qui m’avait pourtant bien séduite avec son In The Air étonnant et un Thank you for smoking fort sympathique, retombe dans ses mauvaises habitudes rencontrées chez Juno ou Young Adult (bien que ces films soient moyen/moisi plutôt à cause de Cody).
Son film est vain et frôle le ridicule avec son fil rouge du satellite envoyé dans l’espace. Il y a un côté americano-centré très désagréable et on a presque envie de lui dire que ce qui arrive à ses personnages est pitoyable au regard de ce qu’il souhaite insuffler à son film via ces plans de l’espace (nous pauvres banlieusards friqués face à l’immensité de l’univers). En plus, ayant revu Contact de Zemeckis il y a peu, le début du film fait gros pompage !

Film chorale où se mêlent des histoires pathétiques d’adultères, de jeunes anorexiques, de sexe et de la perversion du Net, Men Women and Children ne touche jamais vraiment le spectateur car est toujours dans l’exagération. Pas de demi-mesure, chaque segment est too much, si bien que l’on s’éloigne du film à mesure qu’il avance.

J’ai terminé sagement car je n’aime pas laisser des films en plein milieu, mais l’impression laissée fut ni pour ni contre, bien au contraire…