N'importe quoi. Menace sur Washington est un copié-coller de Piège en haute mer avec Steven Seagal qui était lui-même allègrement pompé sur Piège de Cristal avec Bruce Willis. Sauf que là, on a Eric Roberts en terroriste.
Autant dire que je n'ai pas compris ses motivations. Il réclame un milliard de dollars mais on sait qu'il est mourant et qu'il n'en a plus pour très longtemps. A quoi bon avoir autant d'argent s'il n'aura pas le temps de le dépenser ?
Ensuite, revirement de situation, on apprend qu'il est frustré de la manière trop douce dont les États-Unis traitent les terroristes (il ne connaît pas Guantanamo ?) donc il veut se venger.
Enfin, il se plaint d'un manque de reconnaissance, d'une promotion qui n'est jamais venue au regard de ses états de service. Il veut rester dans l'histoire et, pour se faire, il décide...d'atomiser Washington. D'être ce qu'il a combattu durant toute sa vie. Sacrée girouette.
Ou alors, plus simplement, c'est parce qu'on est dans un pur navet et qu'il ne faut pas chercher midi à quatorze heures. Aussi fous à lier qu'ils puissent être, les autres terroristes dans les films d'action américains de ce genre restent cohérents. C'est soit le pognon, soit faire le plus de dégâts possible, soit c'est religieux. Pas lui.
En face, il y a le docteur du sous-marin pour jouer les héros (Seagal était cuisinier, ce n'est pas plus idiot) et un black rigolo (comme dans Piège à grande vitesse avec qui vous savez) se prenant pour Denzel Washington.
Rempli de dialogues ridicules ("quittez mon sous marin" répétera le doc au moins dix fois, c'est sûr que c'est dissuasif face à un terroriste fou), de scènes d'action rachitiques, d'un président américain et de ses conseillers ne servant absolument à rien dans leur maison de campagne, on ne verra pas non plus Washington. Un petit téléfilm dont la faible qualité n'est même pas surprenante vu le titre et les têtes d'affiche. Même produit en 1990, il aurait été nul alors encore plus maintenant.