Remake d’un film québécois datant de 2018, Menteur a été réadapté à la sauce française et… euh… bah ça ressemble plus à un téléfilm qu’autre chose…
Jérôme ment. Tout le temps. Il ne eut s’empêcher de régler tout les problémes par des mensonges au point de ne, lui même, plus savoir lesquels il a utilisé et dit à qui. Jusqu’au jour où ils se réalisent…
Le film débute ainsi sur les mensonges de Jérome, qui s’enchainent. La suite consistera à les faire vivre. En réalité, il y abien une scéne avant, mais qui n’aura aucun impact sur la suite, et sera même une des sous intrigues totalement zappés. Ce ne sera pas la seule, le film se prenant réguliérement les pieds dans le tapis à cause d’incohérences ou d’oublis. En somme, il se perd lui même dans les mensonges de son personnage. Un personnage incarné par un Tarek Boudali au jeu toujours aussi stéréotypé.
Dommage car les seconds rôles (Artus, Pauline Clément…) s’avére finalement plus convaincant. Dommage aussi que l’intrigue principale, et sa résoution, n’ait au final rien à voir avec le pitch, l’idée de base. Beaucoup de raté qui n’empêche pas ce Menteur d’avoir quelques bons moments, même s’il ne va pas aussi loin qu’il aurait pû. En l’occurence, Olivier Baroux a quitté ses Tuche pour livrer là une comédie française typique du moment, et pas trés inspiré…