Et dire que dans un élan de curiosité masochiste j’étais pas loin, en début d’année, d’aller voir ce truc. Grand bien m’a pris de faire l’impasse car c’est insupportable à tous les niveaux. Ça ne manque certes pas d’imagination ni de couleurs, mais le caca non plus, parfois. Vraiment c’est affreux et aussi bien son humour que son ambition, tant les ressorts comiques sont plombés en permanence, et tant le film semble crier à chaque plan, chaque scène, chaque pseudo trouée subversive, qu’il réinvente la comédie politique. C’est l’un des trucs les abjects, nuls, sinistres, vulgaires, prétentieux vus ces dernières années, point barre. J’ai abandonné quand Béart, la maire de Montfermeil, se met très mal en colère d’un mauvais cri mal étouffé, dans une cage d’escalier. Sommet de frisson de la honte. Tenu cinquante-deux minutes, je mets au défi quiconque de faire mieux.