Henry Saltzman était un des producteurs des premiers Bond. Mes il voulait sa propre franchise, son propre espion. Il produit Ipcress Danger immédiat de Sydney J Furie, film d'espionnage qui lorgnait vers le fantastique. La mise en scène de ce premier opus était très spectaculaire. Chaque plans était bizarre, oblique, cassé avec souvent un objet en première images. Le producteur n'aima pas la réalisation. Pour le deuxième opus, il fit appel au réalisateur de Goldfinger , Guy Hamilton. Le Bond avait eu beaucoup de succès. Le réalisateur était fiable. Mais voilà Harry Palmer n'est pas James Bond. Harry Palmer est le héros de cette saga. C'est avant tout un fonctionnaire, ancien voleur pendant la seconde guerre mondiale, enrôlé pour éviter la prison. Il fait ses courses au supermarché, aime la bonne cuisine et les jolies femmes. Harry Palmer est une extension de Michael Caine. Difficile de voir un autre acteur se fondre dans le personnage, avec ses lunettes en écailles, Harry Palmer vient de la rue comme Michael Caine. Cet espion pas comme les autres est un mélange d'élégance toute britannique et de gouaille des faubourgs de son Londres.
Mes funérailles à Berlin est une histoire presque réaliste rempli de fausses pistes et de rebondissements. Par contre, le long métrage evite tout spectaculaire. On est plus proche de John Le Carré. L'histoire de grands dignitaire russe voulant passer à l'ouest est assez proche de l'écrivain de la taupe.
Guy Hamilton essaye parfois de reprendre le style de Sydney J Furie mais sa réalisation reste classique. Pour le troisième opus, le producteur engagea Ken Russell pourun retourau baroque.
Mes funérailles à Berlin est un film qui a le cul entre deux chaises. Mais il reste plaisant à regarder car le personnage de Harry Palmer est la force du long métrage.
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