Deuxième épisode des formidables aventures de l'agent secret le plus tête de mule de sa majesté britannique : Harry Palmer, toujours interprété par un Michael Caine à la réplique mordante et quelque peu décalée.
Le merveilleux Guy Doleman reprend du service en chef cynique, infect, mais tellement flegmatique.
Le tout se déplace de Londres à Berlin, il y a un peu de tout, des passages à l'Est, des passages à l'Ouest, des espions ennemis, des espions alliés, une jolie donzelle qui sait comment mettre Harry dans son lit, et le tout dans un style beaucoup plus sobre que le précédent. Guy Hamilton fait cependant correctement le job, entre deux tournages de James Bond.
Heureusement, Harry garde son originalité déjà vue dans Ipcress, l'histoire se regarde avec un plaisir certain et le charme quelque peu désuet de l'ensemble emporte la dernière adhésion.
Vivement le prochain épisode !