Film expérimental dans la lignée d’Un chien andalou et Le sang d’un poète. 14 minutes muettes, tout en boucle, apparitions/disparitions mystérieuses et délires compulsifs qui appellent autant le Répulsion de Polanski que l’univers lynchien. Les correspondances sont telles qu’il est impossible que Lynch n’ait pas vu ce film ovni, au moins pour ces objets/récurrences que sont la clé, la fleur, le téléphone, la mort. Cette approche romanesque, malgré l’abstraction dominante, évoque aussi beaucoup le Epstein de La glace à trois faces, je trouve.