Saint anger 'round my neck

Metallica, ce nom, TOUT LE MONDE LE CONNAIT, que ce soit le p'tit jeune mode survet' qui est plutôt fan de Jul ou n'importe quel star de la musique d'aujourd'hui au mec de 80 balais passé, sans avoir écouter, à au moins entendu parfois ce nom là, ce groupe, c'est 43 piges d'existence, 11 albums et comme plein de formation, des hauts, des bas, des engueulades internes, des départs et avec les années, des difficultés dans la création, tout cela, Metallica l'a connu et en a même fait un documentaire avec Joe Berlinger : Metallica : Some kind of monsters.

Dans ce documentaire, nous sommes en compagnie du groupe Metallica et ce n'est pas la grande forme, beaucoup de tension entre James Hetfield, chanteur/guitariste du groupe et Lars Ulrich, le batteur, Jason Newsted qui se barre, tout cela amène le groupe à consulter un thérapeute pour les aider à mieux se géré et bosser sur St. Anger, leur futur 8ieme album, sortie en 2003.

Metallica, j'en suis pas forcément un fan, Slayer et Megadeth m'avait déjà bien plus emballé dans le big 4 et Anthrax, je connais extrêmement mal, malgré tout, j'espère du respect envers chaque groupe, en même temps, je suis un fan de Thrash Metal et le fait de voir des mecs qui ont les soixante balais passé encore sur scène dans un genre musical aussi intense force un respect total.

Bref, si j'aime autant le film, c'est parce que c'est le premier documentaire musical que j'ai vu, à une époque où, dans la fin de l'adolescence, le rap m'intéressait moins et le son du rock et du metal m'attirait plus et que le groupe concerné par le film m'avait déjà séduit avec des chansons de Masters of puppets ou le Black Album mais il faudra attendre l'arrivé dans mes tympans de Iron Maiden et Pantera pour que le metal soit le style musical que j'écoute le plus.

Some kind of monsters est intéressant car il arrive à un moment pas évident dans le groupe comme expliquer les soucis d'alcool de James Hetfield, le bordel provoquer dans le départ de Newsted et le casting pour trouver son remplaçant ainsi que ses fameuses séances de thérapie dans lequel c'est quasiment les seuls moment où les mecs ne crée pas une atmosphère de travail étouffante.

Il arrive assez régulièrement, d'ailleurs des séquences avec les membres séparés, dans lequel il y a leur vie de famille qui se chevauchent avec leur vie d'artiste, ce qui permet un peu de souffler car le rythme est assez soutenu et permet de pas trop se farcir durant toute la durée du film quelques histoires d'ego à la con et la tension régnante à chaque fois qu'ils essayent d'avancer sur l'album.

Malgré tout, nous voyons les futures chansons se construire péniblement au vu du manque d'inspiration du groupe, donnant le sentiment parfois d'assister à une presque séparation alors qu'ils font, miraculeusement, de leur mieux pour apaiser ces chamailleries, donnant des séquences très particulières.

Some kind of monsters est pas uniquement un documentaire réservé aux metalleux jusqu'au bout des ongles mais pour ceux qui souhaitent aussi voir comment une formation musicale de longue date au porte de l'arrêt d'activité, peut être amener à trouver divers alternatives parfois inattendus pour laver leur linge sale,

Par contre : es-ce que, dans le cas de Metallica, cela valait la peine de ramener des caméras ?

pour certains, non car ce film serait trop quotidien de rockstar chouineuse tandis que pour d'autres c'est des coulisses captivants dans le monde parfois difficiles de la musique