Un ouvrier aperçoit du métro un homme en train de poignarder une femme à la fenêtre d'un immeuble. Ceux-ci sont des artistes désargentés répétant un numéro. Sorti début 1939, Métropolitain est le premier long-métrage de l'oubliable Maurice Cam. Son film a le mérite de montrer des aspects du Paris populaire de l'avant-guerre (un chantier sur la Seine, les télégraphistes d'un hôtel) à défaut de proposer une intrigue de qualité. L'atmosphère rappelle sans l'égaler celle de Le jour se lève, de Carné, sur les écrans en juin de la même année. A voir pour Albert Préjean, toujours impeccable, Anne Laurens (actrice éphémère, vue aussi dans Remorques), ainsi que le théâtral André Brulé. Quant à Ginette Leclerc, dont le rôle de vamp vulgaire est déjà au point et qui sort de Prison sans barreaux et de La femme du boulanger, elle est ce qu'elle est. Il parait qu'on la trouvait sensuelle. Question de goût et d'époque, sans doute.

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le 1 juin 2019

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