Les 10 premières minutes du film commencent un chef d’œuvre, on est dans une prison, au trou, l'univers est poisseux, mais en parallèle porté par une musique que l'on pourrait qualifié de merveilleuse et poignante, tout ça la figure avec d'un Kevin Bacon qui nous transcende littéralement, par la détresse qui se dégage de son visage et de son regard perdu.
Et là, le film commence sensoriel s'arrête, pour devenir classique. Le film, va nous montrer un affrontement, certes indirect entre le directeur de la prison joué par un grand Gary Oldman et un avocat joué par un bon Christian Slater. Le premier va charger Bacon de son meurtre, qui est coupable, alors que le deuxième va nié sa responsabilité, en évoquant le fait que le système carcéral a rendu fou Bacon.
Si je parle d'affrontement indirect, c'est que le film est trop découpé, on voit Oldman au début, avant de voir une grande partie avec Bacon, pour finir à la fin avec les 3 personnages
au procès.
Concernant donc ses parties là, Bacon campe un personnage qui a du mal à parler, il est terrorisé, la musique rend le tout un peu épique, mais il faut avouer que c'est assez verbeux. Heureusement que la figure de Oldman exécrable et celle bienveillante de Sltater nous fait prendre d'empathie pour un Kevin Bacon livré à lui même. Après ça reste classique, ça prend pas trop de risque. Reste bien sur cette fin qui ne peut que nous émouvoir, car elle sait jouer avec nous, avec des frisons garantis.
Bacon qui plaide coupable, mais son avocat se bat pour lui, pour que finalement Bacon soit déclarer comme fou après un long moment d'hésitation.
Mais le film avec un tel sujet reste quand même je trouve trop classique dans son traitement, heureusement que cette musique est si marquante par moment, mais ça manque vraiment de chaire, c'est souvent trop didactique.