Nous voici plongé dans la tête de Daniel Johnston, ou plutôt dans la tête de Daniel Johnston et du diable. Johnston chanteur de lo-fi (un des fondateurs) est bipolaire. Et cela entraine chez lui des crises de démences, mais aussi un certain génie artistique que ce soit dans ses dessins, ou surtout ses chansons. Johnston a un peu la voix de Neil Young en plus grissillante, en plus écorché, en plus fragile. Il chante presque faux le bougre, mais cela donne un charme fou à ces compositions, un charme enfantin, mais pourtant complexe.
Le documentaire alterne bien les étapes de la vie de Johnston et surtout point positif Johnston n'est pas vu comme une bête de foire. Il est très touchant et nous donne envie d'écouter sa musique et aussi de composé ou / et chanter de la musique. Par ce qu'au fond ce qui compte ce n'est pas notre voix, mais nos tripes, ce qu'on met dans notre musique. Ce mélange de folie (créatrice ou non) et les interprétations écorchées de Johnston, c'est ça qui nous touche et qui fait que ce documentaire soit immense.