Ce thriller érotique en huit clos ne propose pas grand chose en terme d’action si ce n’est une bonne écriture avec une intrigue qui n’est pas alambiquée comme cela pourrait arriver dans beaucoup de thrillers/gialli de l’époque, mais suffisamment bien construite pour nous tenir en haleine.
Même si on peut deviner à la moitié du film ce qu’il va se passer, on en tient pas rigueur et on se laisse porter par l’histoire.
On suit donc 2 marginaux de la vingtaine qui se retrouvent en plein milieu d’une scène de crime dont ils seront désignés coupables. Ils feront toutes les conneries possibles pour tenter de s’en sortir.
On retrouve bien la touche Umberto Lenzi dans le cadrage des plans, qui arrive à dynamiser ce film où en réalité il ne se passe pas grand chose.
Au delà des moments très absurdes comme le fait qu’ils soient recherchés par la police nationale pour avoir proposé des photos de cul à une station service, le film reste cohérent sur le reste. Quelques rares longueurs peuvent nous faire légèrement bailler à certains moments.
Plusieurs scènes très sexy mais pas vulgaires viennent également compléter le tableau, en complément de la bande sonore jazz de qualité.
Un thriller qui vaut le coup d’œil pour les fans de cinéma transalpin bis, mais attention ce n’est absolument pas un giallo.