Remake du sympathique slasher canadien réalisé par George Mihalka en 1981 dans la foulée de Vendredi 13 qui traumatisa les amateurs du genre dans les années 80. Cette version de 2009 réalisé par le monteur et cinéaste Patrick Lussier (Dracula 2001, Hell Driver 3D) se démarque de son ainé et des habituelles réinterprétations du genre, le métrage tire parti surtout du relief pour narrer les exactions meurtrières d'un mineur adepte de la pioche un samedi 14 février.
Cette nouvelle dimension de la terreur est interprété par un casting dynamique avec tout d'abord Jensen Ackles (Le Jeu des damnés), Jaime King (Sin City, Silent Night), Kerr Smith (Destination finale, Les Vampires du désert), Betsy Rue (Les Femmes de ses rêves, Halloween 2), Tom Atkins (Halloween 3, Maniac Cop), Kevin Tighe (Chien de flic, 48 heures de plus) et Megan Boone (Sexy Dance 4 : Miami Heat, Welcome to the Jungle).
La petite ville minière de Harmony est secouée par un terrible drame : à cause d'une erreur du débutant Tom Hanniger, cinq mineurs trouvent la mort et Harry Warden, le seul à en avoir réchappé, est plongé dans le coma. Son désir de vengeance l'amène pourtant à se réveiller au bout d'un an, le jour de la Saint-Valentin, et il tue vingt-deux personnes avant d'être lui-même abattu... Dix ans plus tard, Tom Hanniger revient dans la ville de Harmony, toujours hanté par son erreur aux conséquences dramatiques. Retrouvant son ancien amour Sarah, désormais mariée à son ami Axel devenu chef de la police, il espère pouvoir tirer un trait sur ce passé douloureux. Mais le passé est tenace et, alors que les meurtres se multiplient dans la ville, il devient évident que Harry Warden est de retour pour achever sa vengeance...
Certes, le scénario ne transcende pas vraiment un genre déjà très codifié, et les personnages n'échappent pas à un certain stéréotype. L'intérêt du film est ailleurs, et les spectateurs venus éprouver de grands frissons en ont largement pour leur argent. Meurtres à la St-Valentin 3D dépasse largement son modèle en terme d'efficacité et ne recule devant aucun excès pour satisfaire les fans d'horreur. Les meurtres s'avèrent particulièrement violents mais jamais complaisants, les effets gores surprennent par leur outrance. Un film à voir essentiellement en 3D car il exploite enfin avec richesses l'immense potentiel du cinéma en trois dimensions.
BE MINE 4 EVER.