Meurtres en 3 dimensions par Aurélien Boucher

Jason Voorhes, le célèbre tueur au masque de hockey est de retour, plus décidé que jamais à semer la terreur, cette fois-ci dans une petite ferme où se rend un groupe de jeunes gens. Le tueur se trouve également aux prises avec un gang de motards.

1 an après le deuxième volet, les producteurs de la Paramount continuent à exploiter la franchise avec un troisième volet en 1982, cette fois ci en 3D : MEUTRES EN 3 DIMENSIONS. Ca reste une suite divertissante, mais on continu à baisser en qualité, et je n'aurai pas plus de chose à dire que ce que j'ai dis pour l'épisode précédent, où on retrouve presque les mêmes avantages et les mêmes inconvénients.
Parmi les bons points de l'histoire, on a l'antagoniste Jason qui revient après le 2ème opus, qui reste une bonne menace et qui cette fois ci devient vraiment le tueur iconique de la franchise en ayant pour la première fois, et on la gardant par la suite, le masque de Hockey. Et les moments où on voit son visage sont assez bien faits et presque effrayants.
Après, on retrouve les mêmes défauts dans l'histoire, à savoir une première partie peu intéressante (en intégrant en plus des péripéties forcées avec un groupe de motard), et des personnages chiants qui ne servent que de chair à canon. Et comme les opus précédents, seul l'héroïne est le seul personnage intéressant, surtout quand on apprend son passé où elle s'était confronté à Jason, ainsi que durant la traque finale où elle est la seule survivante.
Après la deuxième partie est correcte, avec des scènes de meurtres sanglant, et un côté survival qui marche bien. Et la fin est assez réussi, avec le rêve de l'héroïne qui aperçoit Jason sans son masque, et qui se fait noyer par la mère de Jason dans le lac (faisant écho à la fin du 1).
La réalisation est correcte, malgré des moments sombres, et des effets 3D un peu trop voyant.
Puis la musique reste très bonne, avec les thèmes de la saga, ainsi que le thème du générique qui est assez fun.
Une suite correcte, mais comme son prédécesseur, peu transcendantal.