La Galice jusqu'à l'hallali
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Comment se "remet-on' d'une Caméra d'Or Cannoise ? Pas très bien, si l'on consulte la liste des deuxièmes longs-métrages des récipiendaires, qui ont tous, sauf en de rares exceptions, laissé guère de grands souvenirs pour leur film d'après. Le Belgo-guatémaltèque César Diaz, après Nuestras Madres, a opté pour un changement de style surprenant en faisant le portrait d'une révolutionnaire et résistante, exilée au Mexique, durant la dictature militaire guatémaltèque. Dans ce film, dédié à sa mère, avec des éléments avérés de sa propre enfance, le réalisateur questionne le sens d'un engagement total pour une mère, qui ne se pose certainement pas de la même façon pour un père. Entièrement centré autour de son héroïne, le film, tout en tension et en dangers latents, peut sembler parfois candide dans ses dialogues, voire trop sentimental. Le cinéaste trouve cependant un équilibre satisfaisant, avec des scènes dignes d'un bon film d'espionnage, avec une Bérénice Bejo investie, pratiquement de tous les plans. Cette coproduction internationale a sans doute manqué de moyens; qui lui auraient garanti davantage d'efficacité dans son aspect de thriller mais c'est en définitive son côté humain, et féminin, que l'on retient en premier lieu. Une occasion de rappeler, aussi, que les militaires au pouvoir au Guatemala, dans les années 80, n'avaient pas,à souffrir de la comparaison, question cruauté, avec leurs homologues chiliens ou argentins.
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Créée
le 28 sept. 2024
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