Je ne m'étais pas rendu compte que la formation du groupe Genesis avait été aussi houleuse ; ce film très métaphorique, qui nous invente un conflit Irano-Britannique avant la NRA, est un biopic intéressant sur l'homme qui a composé la plus belle chanson sur les proutes : In the air tonight.


Bon, c'est un peu lent au démarrage, et en plus c'est assez cut, assez décousu. Mais à partir de la seconde moitié, même si on n'échappe pas aux ellipses, ça se ressert, les personnages commencent à évoluer, prendre des décisions intéressantes, d'ailleurs les deux chanteurs Irlandais échangent complétement leurs places à la fin, je ne m'y attendais vraiment pas. La romance n'était sans doute pas nécessaire, un moyen facile d'attirer la foule, qui apporte certes un peu de respiration mais qui reste une intrigue très anecdotique.


La mise en scène est plaisante, je suis même impressionné par les moyens déployés et la technique : le réalisateur fait vraiment péter des trucs, et c'est clairement pas du CGI. J'ignore dans quelle mesure il s'agirait de bâtiments refaits pour le film, j'ose imaginer qu'il y en a, mais clairement à d'autres moments, ils ont dû user de stratagème et d'illusions d'optique pour faire croire à l'explosion de vieilles bâtisses. Le casting est rempli de bonnes têtes, de bons acteurs. Le découpage est un peu plan-plan à cause du rythme de montage ; tout va très vite alors forcément le réalisateur n'a pas le temps d'installer des ambiances, sauf à quelques moments clés, et lorsqu'il le fait, c'est plutôt réussi.


Bref, le film souffre un peu trop d'un effet zapping, mais reste correct pour mieux comprendre comment Genesis est devenu le groupe le plus important d'Irlande après The Police.

Fatpooper
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le 24 juil. 2024

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