Redneck for a dream ?
Non, pas vraiment. Mickey and the bear se veut un film réaliste sur les petites gens d'un petit pays qui s'appelle les États Unis d’Amérique (je ne sais pas si vous connaissez). Réaliste dans les...
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le 25 mai 2020
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Je suis allée découvrir Mickey and the Bear au Luminor un vendredi en fin de matinée. Si j'ai été attirée par ce film c'est d'une part pour le titre et d'une autre, pour l'histoire.
Mickey est une jeune femme déjà indépendante intellectuellement et financièrement pour son âge. Si son désir de liberté est évident, elle se retient pourtant de quitter son père, tiraillée par l'attachement qu'elle lui porte.
Basé sur une relation père-fille complexe, ce premier long-métrage met donc en scène deux êtres qui cohabitent, tant bien que mal, malgré leurs différences et désaccords.
Pour incarner ce duo, la réalisatrice a porté son choix sur la jeune Camila Morrone, qui se révèle être incroyablement convaincante et James Badge Dale, qu'on avait déjà vu précédemment dans des rôles plus secondaires chez Martin Scorsese (Les infiltrés, 2006), chez Steve McQueen (Shame, 2011), chez Robert Zemeckis (Flight en 2012 et The Walk en 2015), chez Michael Bay (13 Hours, 2016) ou encore dans Les Baronnes d'Andrea Berloff (2019) dont je vous avais parlé dans un article cinéma du mois de septembre 2019.
Ce que j'ai le plus apprécié dans Mickey and the Bear c'est le regard de la cinéaste qui, à travers une mise-en-scène rigoureuse, réussit à apporter sa touche personnelle. On sent que rien n'a été filmé au hasard, chaque composition de cadre, mouvement de caméra ont été réfléchi en amont, de manière à être porteur d'émotions véridiques.
La lumière de Conor Murphy va notamment dans cette lignée naturaliste qui fait de ce film une chronique sociale vibrante et remplie d'humanité.
Poignant à bien des égards et incarné avec une certaine vulnérabilité, cette première réalisation rejoint la liste des pépites du cinéma indépendant américain.
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Créée
le 8 sept. 2020
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