Ce film raconte l'histoire de Billy, un américain qui a cru pouvoir passer la douane turque ET la douane américaine avec 2 kilos de shit et ce, en pleine période de terrorisme. En plus de ne pas se distinguer par son intelligence, le pauvre Billy est condamné à 4 ans de prison dans une prisons turque.
Ceci dit, cette œuvre remplit une des fonctions principales de l'art : transmettre des émotions.
Que ce soit en prenant du recul sur la situation du personnage principale ou bien en se mettant à sa place, énormément de sentiments différents surgissent. Nous sommes pris d'espoir, de pitié ou encore de haine. Nous partageons également le stress, la peur ou encore l'adrénaline que Bill Hayes ressent. L'ennui à laquelle il fait face est très bien retranscrite. Il est enfermé, vit dans des conditions pitoyables et n'as aucune idée de quand cela se terminera.
L'immersion est donc presque totale.
Cette immersion est renforcée par des détails tel que le fait que les dialogues en turque ne sont pas traduits et l'ambiance sonore. Ambiance sonore qui est juste incroyable notamment grâce aux musiques traditionnelles turque, à l'adhan qui retentit dans Istanbul et la BO magnifiquement orchestré par Giorgio Moroder (mention spéciale pour Chase qui est dans ma playlist comme un bon vieux nerd qui écouterait des OST).
La photographie nous montre à quelle point la Turquie des années 1970 c'est beau.
Ce film réussit brillement à nous plonger au cœur de l'aventure que vit le protagniste. Aucun film ne m'avait autant marqué après son visionnage et je pense que ce n'est pas près d'arriver.