Blood, tears and sweat.
On fait tout un cinéma d'Avatar, mais CA c'est du vrai boulot (en terme de sueur sur les mains et de pages de cahier). Je serai curieuse de voir la même séquence avec un logiciel d'animation...
Par
le 22 janv. 2012
2 j'aime
Cette vidéo est pour moi un classique de l'animation 3D.
Derrière son aspect brut et minimaliste, c'est la volonté du créateur qui m'a touché.
Le processus complexe si intime à l'élaboration d'une animation 3D est habilement rendu.
La vidéo exprime la volonté de l'auteur à réaliser une animation 3D, en image de synthèse.
On est alors témoins de l'évolution de la creation de cette animation. Et on comprends, d'une certaine façon, toute l'ardeur qu'il faut pour manipuler l'image animé via l'outil informatique.
Sur le thème comique d'un scénario absurde et prétexte à l'expérimentation, le créateur construit son histoire en se servant des contraintes du logiciel pour justifier le scénario.
Cette animation me fait penser à l'acharnement et à la volonté qu'il faut déployer pour donner vie à des choses par nature inanimé. Et à toute les astuces qu'il faut mettre en œuvre pour créer les mecanismes immerssifs qui vont projeter le spectateur dans une histoire.
Le danger d'être bridé par le logiciel donne au créateur le besoin de faire preuve d'une ingéniosité bricolé afin d'arriver à son objectif.
Le bidouillage et l'experimentation, sont, semble-t-il, un facteur important dans le processus de création (et celui de l'apprentissage également).
Ici, ce bidouillage donne lieu à une fresque absurde et délirante.
Sous couvert d'un objet de pur délire, l'auteur signe une animation sensible et pleine d'humour sur les contraintes et les bouleversements d'ordre techniques qui apparaissent lors du processus de création, affectant l'animation en son plus haut point.
Cette vidéo s'inscrit pour moi dans le registre des animations 3D s'amourachant d'une esthétique minimaliste et aseptisé.
Me faisant pensé à El Corso dans son délire totalement surréaliste.
Ou encore à Noby noby boy avec ses polygones simplement jeté dans l'univers virtuel, la scene.
Néanmoins, je pense que seul ceux qui on pu s'essayer sérieusement à l'animation 3D ou on porté un quelconque intérêt à son processus de création, pourront comprendre pleinement le comique de la pièce.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Top Court-métrage d'Animation et La 3D toute nue
Créée
le 7 juil. 2011
Critique lue 351 fois
6 j'aime
1 commentaire
D'autres avis sur Milky Rider
On fait tout un cinéma d'Avatar, mais CA c'est du vrai boulot (en terme de sueur sur les mains et de pages de cahier). Je serai curieuse de voir la même séquence avec un logiciel d'animation...
Par
le 22 janv. 2012
2 j'aime
Du même critique
Tout pour me plaire : Un jeu FRANÇAIS qui se déroule en FRANCE (Par rapport à d'autres jeux Français rongé par un impérialisme culturel américain) De l'anticipation dans un contexte techno sociétal...
le 8 juin 2013
13 j'aime
5
Ce film a été pour moi une claque esthétique. A ce jour, je ne pense pas avoir vue de film emprunt d'une poésie si envoutante. Les 30 premières minutes font pour moi partie des meilleurs moments...
le 26 sept. 2011
11 j'aime
Une exubérance/extravagance dans les décors (un peu comme ceux, très figé, du théâtre) avec des couleurs incroyables. Ils y manquent cependant un peu de substance, de naturel. C'est parfois presque...
le 30 sept. 2011
10 j'aime