À l’instar du film Demain ou du mouvement Colibris fondé par Pierre Rabhi en France, Joshua Fields Millburn et Ryan Nicodemus donnent des clés pour vivre différemment et qui sait, construire un monde nouveau.
Minimalism est une incroyable aventure dans le minimalisme. Le documentaire suit différentes personnes et histoires de vie à travers des questionnements, des pensées qui font réfléchir sur la manière de vivre, et surtout, de consommer. Globalement, le spectateur suit deux hommes qui se font appelés les Minimalistes à travers une tournée de dix mois en Amérique pour la présentation de leur livre. De cette base, tout s’emboite à merveille et les témoignages se mêlent, chacun plus intéressant les uns que les autres.
Le minimalisme c’est avant toute chose réfléchir à ce que chaque décision apporte à notre vie : que ce soit des relations personnelles aux dépenses. Chacune de ces choses doit être utile à nos vies. Réfléchir à ses actions au lieu de consommer naïvement, c’est ce que proposent les minimalistes. Contrairement aux raccourcis souvent lus et entendus, ils ne disent jamais de cesser de consommer, ils suggèrent juste de le faire plus intelligemment. Par le projet 333 (Be more with less : être plus avec moins) qui consiste à s’habiller avec seulement 33 articles durant trois mois, vêtements et accessoires confondus, le film montre les consommateurs abusifs que nous sommes tous, façonnés par cette société matérialiste. Au lieu d’écouter nos besoins, nous tendons vers la facilité qui est d’acheter sans cesse, sans réfléchir. Avoir assez plutôt qu’avoir beaucoup ou tout avoir, c’est la grande formule des minimalistes. Réfléchir aux besoins réels et se concentrer sur les sensations, toute une base pour avoir une vie meilleure et sereine. De la méditation aux tiny-houses, autant de solutions que de manières de vivre sa vie de minimaliste.
Ce documentaire est passionnant du début à la fin et fait réellement réfléchir sans donner de leçon. Des mots aux images du film, tout y est intéressant et marquant. Je reste persuadée qu’il faut un sacré courage et pas mal de force pour vivre de manière minimaliste et contrer celle dont la société nous standardise mais une chose est sûre, ça donne envie de se lancer.