Prémisse mineur, c'est bien ça: c'est mineur, ça semble annoncer qq chose, sauf que rien ne vient.
L'écriture ne bénéficie d'aucune maitrise mais est au contraire alourdie par une confiance folle dans le projet et son récit de sorte que le film, tout fier de lui, nous balance un enchainement de séquences répétitives et fades appesanties de verbiage pseudo-scientifique: je parle face, à mon écran, j'enregistre des notes dans mon dictaphone, je regarde des enregistrements de moi la veille, je parle avec qq'un, je griffonne dans un calepin, j'écris sur un tableau noir etc etc. Bref, c'est en fait assez chiant. J'ai tenu 1h avant de commencer à penser qu'il n'y avait pas de film et qu'on se foutait de ma gueule et stop.
C'est un huis-clos où le monologue tient lieu de mise en scène, aucune science du récit, aucun rythme, rien, cela fait véritablement penser à un ado imbu et naïf qui vient d'imaginer une histoire assez vaine mais que lui trouve particulièrement brillante parce qu'elle semble parler de choses complexes, il vous la raconte avec une emphase qui vous laisse perplexe alors que vous vous endormez lentement.