Oui, les cinq premières minutes sur la musique de Sidney Bechet sont enchanteresses et le beau Paris, celui de l'argent et du luxe superbement filmé, mais Owen Wilson, calque parfait du cinéaste, jeune clone de Woody tant dans ses expressions que sa gestuelle ne m'a vraiment pas embarquée.

Une belle déclaration d'amour à notre capitale, à ce patrimoine flamboyant, littéraire, artistique et poétique dans des évocations souvent réussies où l'on reconnaît avec une surprise quasi enfantine les plus Grands, d'Hemingway à Fitzgerald en passant par Bunuel et Dali : le rêve une fois encore prend le pas sur la réalité, le rêve auquel il faut croire, l'amour qu'il faut oser pour que le bonheur emporte son héros aux douze coups de minuit, dans cet âge d'or qui va nourrir son imaginaire et son inspiration.

Ce n'est pas le Woody que j'ai préféré, certaines scènes avec Adriana, Marion Cotillard décidément n'a pas la flamme, m'ont même paru peu convaincantes et le film assez bavard, mais la fantaisie Allenienne, elle, est bien là, et dans le paysage cinématographique actuel ça ne fait pas de mal !

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le 14 août 2011

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Aurea

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