Apocalypse Mania
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Qu'il est amusant de sans cesse se rendre compte que la plupart des acteurs sont en réalité de gros cinéphages, gourmands et intéressés. C'est une idée surfaite que de penser que lorsqu'un acteur passe derrière la caméra, ça n'est que pour mettre en scène une œuvre méconnue, qu'elle soit cinématographique ou littéraire, puisant ses inspirations dans des productions anciennes considérées, à tort ou à raison, comme des classiques. Pour George Clooney, en l'occurrence ici, c'est tout l'inverse.
Autant inspiré de Solaris et Gravity, dans lesquels il a tout de même participé, que de Interstellar et de War for the Planet of the Apes, l'acteur signe pour son septième passage derrière la caméra un film terriblement impersonnel, maladroit, nanti de bonnes intentions mais inconsistant sur bien des domaines. Visuellement inégal, oscillant entre le naturalisme épuré et l'action de blockbuster (voir films précités), scénaristiquement gondolé, empruntant trop à ses modèles et par conséquent attisant trop les souvenirs de ces films bien trop récents, Minuit dans l'univers loupe le pompon, réussit quelques séquences et arrive par instants à fonctionner mais sans jamais se dégager de la mêlée.
Pourtant brillamment interprété et aux plans parfois éclatants, le long-métrage ne trouve jamais son identité, son rythme, ses transitions, Clooney peinant visiblement à jongler entre deux histoires parallèles, s'attardant trop longtemps sur ce dernier homme sur Terre empêtré d'une gamine muette pour enchaîner malhabilement sur un équipage spatial de retour sur notre planète et vice et versa. Pendant deux heures. Deux heures que l'on sentira passer, faute d'eurythmie, de dialogues saisissants, d'efficacité cinématographique. Trop codifié, trop prévisible, trop banal aussi, Minuit dans l'univers laisse de glace. Est-ce que le roman dont se base le film est de la même trempe ?
Créée
le 27 déc. 2020
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