Réalisé à contre-coeur par Henri-Georges Clouzot, “Miquette et sa mère” est une comédie amoureuse adaptée de la pièce de Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet. Miquette est amoureuse d’Urbain, le fils d’un châtelain et rêve de devenir une grande vedette de théâtre. Mais l’oncle d’Urbain, décide de la fiancé avec une riche héritière et prend Miquette pour maîtresse lui promettant une belle carrière à Paris. Les deux âmes soeurs sont alors séparées jusqu’au jour où elles se retrouveront lors d’un championnat de tennis. La comédie n’est pas un genre de prédilection chez Clouzot et on ressent ce malaise tout au long de l’intrigue surjouée. A l’inverse, on se demande si le réalisateur ne fait pas exprès d’insister sur chaque balourdise pour que plus jamais on lui demande de produire ce genre de thématique. “Miquette et sa mère” ne séduira pas grand monde mais a au moins eu le mérite d’être le point de départ de l’histoire d’amour entre Henri-Georges et Vera, l’assistante de sa scripte.