"Vers un univers ou dire bonjour veut vraiment dire bonjour"
Il s'agit d'un film en noir et blanc, une sorte de conte de fée des temps modernes. Le film démarre très fort avec la naissance d'un petit garçon, Toto, dans les choux ! La première partie du film est tout de même plutôt réaliste. A la suite de la mort de sa mère Toto est envoyé dans un orphelinat. Lorsqu'il en sort il se retrouve parmi les sdf. Avec eux il aménage et organise un bidonville, une ville pour les pauvres à côté de la ville pour les riches. Certaines scènes sont superbes : la loterie, le coucher du soleil, le devin ... Alors qu'ils creusent un trou du pétrole jaillit. Aussitôt les riches de la ville veulent expulser les sdf ... Le film bascule complètement dans le fantastique. Les effets spéciaux sont très moyens, vus d'aujourd'hui. La tonalité du film est poétique, humoristique et très humaniste. Le film montre bien l'indifférence des riches pour les pauvres et même leur mépris puisqu'ils les manipulent. La scène ou le promoteur prouve aux pauvres que tous les hommes sont égaux est excellente. Lorsque Toto acquière le pouvoir d’exhausser tous les vœux, les sdf deviennent très matérialistes et en demandent toujours plus. L'interprétation est très bonne avec Francesco Golisano dans le rôle de Toto. La première partie du film est très réussie mais la deuxième partie l'est beaucoup moins, n'apportant pas grand chose au contenu. L'aspect démonstratif de la seconde partie du film est un peu lourde notamment les scènes ou les sdf se font expulser qui sont longues et ou on comprend assez vite que les policiers sont du côté des riches sans qu'il soit nécessaire d'autant insister.
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