Le cinéma d’animation français est, on peut le dire, un des plus aimé et acclamé au monde. Que ce soit avec des films d’auteurs, qui tentent de repousser les limites du genre comme avec Jungle rouge ou le récent Saules aveugles, femme endormie, voire simplement des divertissement plus ou moins familiaux comme avec Princesse Dragon, Ernest et Célestine, ou proche du blockbuster avec Le sommet des dieux ou le prochain (et pour ma part très attendu) Mars Express. Parmi les pays les plus suivis, on retrouve évidemment les Etats Unis et le Japon, qui ont des modèles de productions et de réalisations assez différents mais reconnaissables dans leur esthétique ou simplement leur exécution. Il est même peu dire que les 3 pays s’influencent mutuellement, que ce soit pour coller à une mode ou simplement créer un mélange esthétique par un mélange de culture ; on peut dire qu’il y a une nette différence entre aborder La tortue rouge ou Mutafukaz et une série (et film) comme Totally Spies. Justement, le film du jour s’inscrit lui aussi dans la même dynamique que l’un des programmes préféré de la génération Z : créer un film plus ou moins autonome à partir d’une série jeunesse à succès. Là où c’est encore plus intéressant, c’est que comme des séries telles que Totally Spies, Miraculous s’inspire ouvertement des animés nippons, en plus d’y incorporer une animation 3D ; un luxe notamment hérité de Code Lyoko, qui s’appuyait ouvertement sur le succès de Matrix, donc un modèle Américain. Intéressant donc de s’attarder sur cette adaptation, qui contrairement à la série, assume ici clairement ses référence, devenant une production franco-americano-nippone, mais aussi, devant le dernier Guillaume Caneton, le film Français le plus cher de l’année et le second plus cher tout court, derrière Valérian. Maintenant, reste à savoir si 80 millions sont suffisants pour se prémunir de devenir le pire film de l’année, comme peut y prétendre l’Empire du Milieu. Que Tfou et consort se rassurent, ils ne seront pas seconds qu’avec leur budget, car Miraculous – le film est aussi second dans mon tops 2023… de mes flops.
On va reprendre les bases si vous le voulez bien, Miraculous est à la base une série sur laquelle peu plaçaient de grands espoirs, du moins pas ceux du succès qu’il a obtempéré dans le monde entier, ainsi qu’en France (forçant les saisons suivantes à prendre du retard pour que l’animation égalise ce dit succès). Racontant les aventures plus ou moins épiques et répétitives de Marinette (je préfère Mme Pichon), secrètement amoureuse d’Adrien au collège. Sauf que ces derniers sont munis de très jolis produits dérivés, cachant cependant des mascottes hideuses les permettant de devenir des super-héros sauvant Paris du Papillon, un étrange vilain transformant les gens colères ou tristse en méchant par le pouvoir du kamoulox (et comme Sacha devant la team rocket, ils ne se reconnaissent pas). On peut sans nulle doute faire un comparatif avec des licences comme Sailor Moon ou simplement l’univers des Super Sentai, bref un mélange entre une série de super-héros, et de petites intrigues amoureuses, comiques, ou autres. Une formule gagnante, puisqu’à la manière de Totally Spies (reprenant un concept similaire) la série est devenue un succès planétaire, mais surtout, accumulant une masse de fans adultes à la manière des dernières itérations de My little Pony. Toute cette présentation pour dire que même si je ne regarde pas Miraculous, il était difficile pour moi de ne pas connaitre les bases du phénomènes et de la série en elle-même, et que donc, je me suis rendu à l’avant-première pas des plus enthousiasmé mais sincèrement curieux. D’autant plus qu’encore comme les Totally Spies (décidemment), le film se veut être une origin-story, la manière dont les 2 héros ont reçu leurs pouvoirs, donc une satisfaisante porte d’entrée pour appréhender l’univers. Ma réaction fut au moment du générique, comme les hordes de fan à ma droite et ma gauche, un silence de plomb, pour ma part, atterré par tant de médiocrité. Pourtant certains ont réussi à dire « c’est pas si mal pour les enfants », à cela je répondrai que je serai surpris que même le plus abruti des mioches soit réceptif au film s’il n’y avait pas la licence derrière. Pour ça il faut parler d’un point à la fois court mais essentiel pour appréhender cette catastrophe industrielle : le scénario ou du moins l’écriture. C’est nul, juste à chier, niais comme je pensais qu’il n’était plus autorisé d’en faire. Pas que je recherche quelque chose de subtil voire de profond, mais c’est juste d’une banalité qui vient se placer non loin parmi les pires suites dtv Disney. Que je réponde à votre question, oui le film est prévisible, à en rire même tant les trajectoires des personnages, l’agencement des péripéties, voir leur réalisation ne sonnent pas comme une évidence, mais une crainte. J’étais sérieusement en train de me demander si les génies du mal derrière ce massacre allaient laisser passer de telles énormités, et je ne fus pas une seule fois déçu. Même la scène finale et son cut brutal était parmi les séquences les plus évidentes que j’aurais apposé à ce métrage, et autant dire que si c’est rigolo à dire comme ça, il arrive un moment où je souffre, car je me fais juste chier à suivre une machine en pilote automatique qui allie inconsciemment frustration et rire incontrôlé. A cela on pourrait me répondre que la série est un peu comme ça aussi, prévisible, répétitive et compagnie, et je vous rétorquerai que c’est dur de faire de l’or avec du caca. Pour en revenir au processus d’adaptation, ce « film » fait l’affront de passer par une technique aussi bête que feignante : créer une structure basée sur 4 épisodes consécutifs. Les 20 premières minutes servent à présenter les personnages et l’environnement, puis les 20 prochaines à créer un premier affrontement, ensuite un second affrontement, puis 20 minutes avec le méchant et c’est fini. Déjà que le film peine à créer autre chose que des relations artificielles, autant dire qu’ici, c’est l’apathie au stade terminale qui attend le spectateur face à une redondance par moment presque surhumaine. Parlons maintenant de ce qui fait frétiller les fans, à savoir les personnages, entre une Marinette maladroite et nunuche et Adrien, le fils de Batman riche qui a un papa absent (et ô surprise antagoniste) et qui peine à dévoiler ses émotions. L’énormité qu’aucun de ces deux encéphalogrammes plats n’arrive à se reconnaitre ne me gêne sur le papier pas tant que ça, c’est une manière de faire du spectateur, omniscient, le médiateur. Cela permet notamment de créer de vraies tensions et émotions, savoir le rattachement entre un personnage et l’autre, ici Adrien et son père, sans qu’ils se rendent comptent de ce qu’ils peuvent infliger à l’autre. Maintenant, il faut exploiter cette idée ou du moins, ne pas se contenter d’une telle facilitée dans l’écriture, devenue dès lors risible. En fait, le film semble juste accumuler tous les défauts et les clichés du teen movie à ce stade, car je n’ai pas encore parlé des personnages secondaires, dont la personnalité se résume à leur fonction, fonction qui est elle-même un stéréotype essoré auquel le film n’apporte rien (la fille populaire mais méchante, sa larbin un peu gentille, le papa envahissant mais plein de cœur, etc.). Je n’ai pas non plus encore parlé des différentes punchlines d’un autre temps, qui font plus penser à la série Spider-man de 1967, ou à votre coéquipier mineur et bourré sur Fortnite, qu’à une forme plus ou moins sincère de décence. Car oui, Miraculous – le film cherche à créer de l’humour, du moins un rictus sur votre visage, mais c’est peu dire qu’il se viande lamentablement. Grossomodo, c’est ridicule, ce qui ne permet jamais de rentrer dans cet univers agencé de manière trop réaliste pour croire à quelque chose de profondément loufoque, loufoque qui nécessite un talent d’écriture que n’a, il va sans dire, pas acquis Timéo 6 ans lors des premières propositions du scripte. Aussi ce que Timéo devrait savoir, quand il écrira ses prochains films, c’est que même dans l’exposition, il n’est pas nécessaire de continuellement expliciter ce qui est déjà parfaitement clair, vous l’aurez compris, ça blablate jusqu’à plus soif pour rien, enfin si, faire couler mes dernières sueurs de malaise facent à ce que les plus jeunes pourraient appeler du cringe. Parce que pour conclure sur ce point, plus que de rater la totalité du processus d’écriture non sans dépasser les plus gros reproches à faire à une narration en pilote automatique, plus loin que de simplement proposer un résultat indigent et misérable, Miraculous – le film, c’est avant tout un film qui m’a mis au fond de mon fauteuil tellement ce que je voyais me mettait dans l’inconfort, inconfort dû à un profond malaise de voir le film vomir tout ce qu’il avait de profondément lamentable à me mettre sous les yeux. Bref, en termes d’écriture, c’est zéro pointé.
Comme dit plus haut, ce qu’on pourrait appeler un « programme de perte de QI » ou Miraculous – le film, est avant tout une performance technique, du moins sur le papier. Avec plus de 80 millions de budget, il devient le film d’animation français le plus cher de l’Histoire et le second plus cher tout court. Je vais être honnête, passé les visuels que j’ai pu voir de la série, le résultat du film est en lui-même plutôt chatoyant. La 3D, bien qu’un peu impersonnelle m’a paru maitrisée tout du long, bien que cet aspect très lissé m’ait plus fait penser à un mauvais film Barbie qu’au dernier Pixar. Tout cela fait donc un point positif, ce qui fait que je peux désormais entièrement me consacrer aux négatifs. Hein, quoi ? Seulement un point positif ? Eh bien oui j’ai beau cherché je n’ai pas trouvé le moindre élément qui ne soit pas juste neutre pour dépasser le statut de nécrose auquel j’ai rattaché ce navet. De toute façon ne vous plaignez pas, ce n’est pas vous qui allez souffrir en lisant ces lignes, encore faudrait-ils que vous voyiez ce que le film a à proposer en termes de mise en scène. En un mot, c’est juste très fade, et c’est là que j’ai pu voir les limites de l’adaptation par rapport à la série, car malgré des ambitions en nette hausse, et un budget équivalant, tout sonne plat, déjà vu et fait à la va vite. Quelques idées trainent par ci par là, mais jamais le réalisateur (s’il y en a un) réussi ne serait-ce qu’à lui donner du corps, de la cohérence ou simplement autre chose qu’un sentiment d’esbrouffe. A côté de ces quelques secondes, on est reparti pour du plan fixe, ou du moins avec des plans foutrement rigides et sans la moindre substance. Il n’y a rien qui ne fasse pas remâché, et évidemment, ces scènes de discussion qui n’étaient pas bien écrites de base (pour rester poli) ne vont pas créer le moindre sentiment de plus quels que soient les enjeux qu’on essaye de nous présenter. En réalité j’ai menti, de cette mise en image, il y a bien un sentiment qui émane de Miratrouduculous, l’ennui. L’ennui de voir continuellement la même chose se répéter, le même vide, la même platitude issue de la télé malgré que les génies du mal derrière ce film aient rajouté de la jolie lumière avec de belles ombres pour que ça fasse plus finit. Le style déjà très impersonnel, puis fade, devient dès lors simplement risible. Autant dire que, pour ce qui est de l’action, on parle d’un retard monstre par rapport à un Les Indestructibles, sans chercher bien loin. C’est d’autant plus frustrant, qu’au-delà du concept qui aurait pu promettre de vraies folies, l’univers fait juste incroyablement générique. Je reviendrai plus tard sur la d-a et quelques choix… douteux, mais ce qui me choque en voyant ce caca sur pellicule, c’est qu’à aucun moment, j’ai l’impression de voir dans cet univers, un semblant d’originalité. Evidemment, toute œuvre est gorgée de références, et évidemment, au vu du point de départ énoncé plus haut, ce film devait y avoir droit, mais là, plus que des références, on parlerait plus de points d’accroches. Des points qu’on relie ensemble, qui étaient déjà placées par quelqu’un d’autre, et qui font un film, comme par magie, mais surtout, comme en CP quand on devait apprendre à se servir d’une règle. Pour qu’une œuvre d’art me fasse ressentir que le projet a été fourni à des enfants sachant à peine réciter l’alphabet, c’est qu’on n’est pas sur une valeur sûre. Enfin je ne devrais pas me plaindre, car ce que montre cette accumulation d’affaissement, c’est que la cohérence n’est pas à forcément mettre en valeur, ici de bout en bout, c’est cohérent dans l’artificialité, une glorification du postiche ; après tout, ça n’a pas empêché Marvel de faire des milliards au box-office.
Ce qui est quand même vachement ironique, c’est que le titre du film s’affichant au début de l’œuvre que l’on va visionner, est écrite en anglais alors que sensée catapulter le soft power français, ça serait quand même étrange qu’un film aussi impersonnel n’ait trouvé aucune identité entre ses producteurs français, japonais qu’américains. Je dis ça, mais là-bas le film sort sur Netflix alors bon. Bon certes, mais au-delà du scripte et de la mise en scène, ce que je veux interroger maintenant c’est le fond du film, sa direction artistique, son ADN quoi. Et c’est là que vous, qui lisez ces lignes vous allez vous amuser de mon malheur. Malheur car pour en parler j’ai dû voir ce film, et comme vous allez le constater, le terme « subir » serait bien plus approprié. En effet de l’impersonnel, le film semble en réalité plus motivé à remporté la médaille olympique du poncif, du stéréotype, qu’il soit dans le fond que la forme. Le film réussit tout de même à s’ouvrir sur un cliché de vieux sage asiatique qui ferait pâlir Gremlins. Loin de moi de dire que « ouin ouin c’est raciste, bouh bouh vous nous opprimez », mais encore une fois, on y revient, l’exécution d’un tel cliché est juste puérile et gênante. Sans jamais essayer de faire quoi que ce soit de ses clichés, le film ressort perdant sans même essayer de gagner. Mais aller, tout ça c’est juste un détail par rapport à l’un des points les plus discuté de la série à savoir son décor parisien. Pour ce dernier je ne serai pas d’accord avec ceux déclarant qu’il s’agit d’un énième cliché, car le résultat fait bien plus penser à une carte postale, à une publicité pour Booking.com, qu’à un cliché, car au moins les clichés, quand on a assez d’alcool dans le sang, il est facile d’y croire dans ce film. Cependant ce n’est pas tant un argument, et bien des films ont utilisé ce dit décor à des fins plus qu’appréciable. En atteste Avril et le monde truqué, notamment en y incorporant une atmosphère steampunk, et en détournant rapidement l’innocence de son décor. Cependant nous sommes ici en présence d’un film d’idiot, et donc, rien ne sera fait de ce décor idyllique si ce n’est enchainer les situations les plus ubuesques possibles tant le résultat est juste ridicule. En plus de passer comme de par hasard par les lieux phares de la capitales, le film se permet d’incorporer tout ce qu’un Emily in Paris, ou un Bienvenue chez les ch’ties (pour parler des Hauts de France) n’auraient pas osé mettre ; enfin sauf son décor de fête foraine qui est là juste cliché pour un film pour enfants. Et pour bien enterrer l’idée que l’exécution n’est pas mieux, il faut souligner que tout ça est encore l’objet de l’esbroufe, cela n’a aucun intérêt esthétique, scénaristique, émotionnel, rien, quetchie, whallouh. En réalité les seules incursions sensées de cliché de la vie Parisienne sont en la personne des vilains, du moins ceux qui vont servir à créer des protos-enjeux pour cacher que le résultat aurait facilement pu durer 30 minutes, mais à part créer des potentiels combats funs (spoiler, on se fait chier), le décor, d’abord artificiel n’en n’apparait que plus désœuvré, tire-au-cul, c’est du potentiel gâché qui ne pourra que ravir les publicitaires pour nous faire croire qu’on va assister à quelque chose. Non parce qu’à part le terme gloubiboulga, difficile de traiter Miratrouduculous autrement, en particulier, quand il veut nous faire croire qu’il est un film de cinéma. En effet ça y est, c’est là où j’ai senti qu’on allait atteindre le point de non-retour, le film, pour se donner un genre, a trouvé optimal de rajouter du caca sur son vomi. Agissant un peu comme du caramel sur une overdose de sucre, je ne peux qu’applaudir celles et ceux ayant donné le feu vert à la mise en image de scènes de comédie musicale. Oui oui, alors qu’il doit déjà gérer ses scènes d’actions et son empreinte teenage, le film se voit adosser la responsabilité de créer des séquences musicales qui feraient passer la reine des neiges pour un prétendant aux Oscars (ah mais attendez…). Une vraie comédie musicale donc, puisque sur 1h30, ce ne sont pas moins de SEPTS numéros tous plus inaudibles et cloches les uns que les autres. Pour être gentil on dira que deux trois visuels justifient ces séquences d’une balourdise sans nom, mais qui ne feront pas freiner les vaillants spectateurs qui, lors de mon avant-première, ont, au bout du 3e numéro, tous soufflé du nez, crié au désespoir ou même supplié la fin de ce cauchemar à l’entame de chacune de ces latrines cinématographiques. Ce fut en ce sens très drôle de voir la désolation des fans et moins fans, faisant de Miratrouduculous une expérience à vivre en groupe, un nanar ne laissant paraitre son plein potentiel qu’en salles comme le non moins acclamé Arthur malédiction. Le pire étant que ce n’est pas le ventre mou créé le problème, ou même l’existence de ces scènes, mais simplement, qu’elles ne servent à rien, expliciter ce qui est déjà très clair, faire du drama de compétition, et faire croire à certains qu’il s’agit bien d’un film de cinéma. Toutes ces émotions pour au final nous resservir dans son dernier tiers le fantabuleux pouvoir de l’amour (pour citer le film) qui j’en suis sûr fera serrer le cœur des plus comateux en dépit des autres vivant un moment proprement insupportable. Pour tout vous dire, j’ai même l’impression que le résultat que j’ai entre les yeux ressemble plus à un produit cynique qu’à un film, où au moins quelque chose de potentiellement artistique, fait pour combler le temps de cerveau disponible aux plus aliénés, avec des références qui parlent à tous et des effets pour combles les carences esthétiques. En comparaison, Miratrouduculous me fait me demander s’il serait oui ou non le pire film de l’année, car malgré l’aversion que j’ai pour L’Empire du milieu, ça restait, pour moi, au niveau du néant, un non-film qui n'a juste rien pour lui si ce n’est son opportunisme. Là, à part les quelques points positifs abordés plus haut, je suis sorti de la salle si énervé, si sali par l’expérience Miratrouduculous, si déçut de n’y avoir vu aucune forme de cinéma que le résultat apparait de manière plus véhémente, mais aussi, plus riche, moins creuse. A vous d’en juger, mais avant de se poser ce genre de question il serait peut-être bien se voir des bons films et ne plus considérer ce genre d’ineptie comme la panacée pour les gosses. Alors qu’il se voulait ambitieux, ce torchon radioactif, bon pour la casse, ne fait que prendre les pires poncifs des productions animées japonaises, françaises et américaines pour un résultat sans âme, fouillis, insupportable et qui me fait me dire que le genre français mérite mieux que ça.
Miraculous – le film (pour le citer vraiment) est un vrai film pour les fans. Seuls les plus dévoués à cet univers en apparence médiocre peuvent fermer les yeux face à tant de défauts aussi évidents qu’irritables pour relativiser. Après tout, il y a bien un easter-egg dans la scène post-générique, du moins selon mes voisins, l’occasion d’aller redébourser 12 balles pour soutenir le pire du cinéma, soit la télé. Moi j’espère intimement me faire rembourser par la sécu.
PS : non il n’y a pas de looper Vekoma à la fête foraine des tuileries, et non un roller coaster ne peut pas s’arrêter en plein looping, arrêtez avec ce cliché, c’est nul et pas drôle.