Après avoir confronté Le garçon et la bête, le réalisateur japonais Mamoru Hosoda est de retour avec un thème plus traditionnel - la famille - non sans nous réserver des surprises. Si l’histoire tourne autour du personnage de Kun et de sa relation avec cette nouvelle petite sœur, on a droit à différentes incursions vers le fantastique à travers des rencontres extraordinaires. A l’image de cette maison à l’architecture atypique, on peut parfois se sentir déstabilisé face à ces scènes qui nous font voyager à travers le temps et l’espace comme celle se déroulant à la gare. Autant Miraï, ma petite sœur brille par le réalisme de ses personnages autant cela s’évapore à cause de ce récit beaucoup trop morcelé d’où un petit sentiment de déception quand s’achève le film.