Reflet D'une Epoque Datée
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le 1 oct. 2024
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Résumé : Après une fusillade, l'ancien policier Ben Carson raccroche et devient alcoolique. Son mariage éclate et il retourne chez sa sœur où il décroche un travail comme gardien d'immeuble. Ayant arrêté l'alcool, il voit un tournant dans sa vie, mais lors des rondes il constate des phénomènes étranges. Sa sœur est retrouvée sans vie et Ben est certain que les miroirs en sont la cause, mais du fait de son passé, il ne convainc ni son ex-femme, ni la police.
Histoire : Le concept consiste à réaliser 2 dimensions, une normale, et l'autre qui exprime toute l'horreur des frayeurs. Une auteure soumet le scénario aux producteurs, mais autant l'idée du miroir est bonne autant l'intrigue est faible. L'histoire est tirée d'un film d'horreur asiatique, car l'auteure est persuadée de faire un bon film, donc elle persuade l'équipe. L'équipe réécrit le scénario, et le propose aux producteurs avec le concept du miroir. Grâce à sa performance dans l’expérience interdite, le réalisateur pense à lui pour les points similaires, Kiefer Sutherland dira au réalisateur, occupes-toi de l'horreur et je m'occupe de l'aspect dramatique. Pour gagner du temps, les séquences avec des effets sont dessinées et le réalisateur conserve les dessins précis dans le film. Il était impossible de construire tout en studio, c'est à partir d'un bâtiment en Roumanie que tout est fabriqué, puis il faudra tout brûler pour donner l'impression au film. Réalisé avec un budget de 35m$, il rapporte 125m$, et ne reçoit aucune récompense.
Équipe : Coécrit et réalisation d'Alexandre Aja connu pour La colline à des yeux. Coécrit et production de Gregory Levasseur. Production d'Alexandra Milchan et Marc Sternberg. Musique de Javier Navarette connu pour Le labyrinthe de pan. Les effets de Jason Troughton connu pour Imitation game. Côté casting Kiefer Sutherland, Paula Patton, Amy Smart.
Avis : Une intrigue au personnage à la dérive et confronté à des phénomènes étranges, pour s'enfoncer dans la violence. Le récit habile se contente de dévoiler l'essentiel pour augmenter la frayeur dans une dimension infernale. On regrette la réalisation académique qui offre un montage confus, et qui se distingue par une histoire chargée.
Critique : Les logos Fox et Regency engagent une atmosphère violente qui installe la première scène-choc pour lancer le générique. L'intrigue débute par le personnage à sa première journée de travail, qui découvre les vestiges de l'endroit. Le rythme s'enfonce dans une vie de famille tragique suite à une séparation avec le personnage qui tente de se reconstruire. Les éléments posent le contexte du nouvel emploi avec la première ronde de nuit aux décors effrayants qui entament les phénomènes, malgré l'absence d'explication. Les actions du personnage au fond du trou, s'alternent aux rondes avec des effets qui plongent dans la violence des images-chocs en augmentant la paranoïa. Les détails font basculer le personnage dans une enquête sur le lieu hanté, sans trouver la cohérence du récit.
Les mécanismes s'accélèrent en se reliant au sujet des horribles miroirs pour resserrer l'investigation qui établit un lien avec le début de l'affaire. Les visions et les théories d'une dimension multiple invraisemblable poursuivent l'épouvante avec un premier meurtre qui peine à convaincre, malgré les effets sublimes. Les événements tombent dans la folie avec une ambiance glauque et peu précise en enchaînant des actions qui ont du mal à se relier entre elles. Le changement radical du personnage engendre un tourbillon de phénomènes qui hantent le bâtiment en provoquant une surprenante confrontation. L’enquête remonte les indices du sombre passé pour continuer la démence du personnage dans un univers terrifiant.
Le délire interminable, proche de la folie, augmente les apparitions en refermant les issues qui naviguent dans l'inconnu. La visite du vieux bâtiment découvre des indices sur l'univers des entités en regroupant les dernières pistes de l'enquête. La structure s’éclaircit pour devenir plus compréhensible en bouclant l'investigation sur une dernière route qui se rapproche du dénouement. Les explications de la possession démoniaque entament le long duel final, dans un film qui combine difficilement l'histoire aux images avec une forme vide d'éléments et une ambiance qui rebondit dans tous les sens. Le format peu linéaire et les multiples orientations maintiennent le suspense sans explications, comme un thriller bas de gamme. La performance des acteurs ne compense pas le brouillon au style confus qui ne présente de l'intérêt que dans son sujet original, ses effets magnifiques et sa dernière partie.
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le 15 janv. 2024
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