Comme pour Lobster, le film s’attache à décrire un modèle « idéal » qui serait peu à peu attaqué et compromis par une résistance déviante.

Là encore, Lànthimos s’attache à décoder notre société à l’aide de facteurs fictifs. On y retrouve l’opposition entre deux classes sociales, l’une censée être intouchable car ayant accès à toutes les ressources (médicales, confort, monétaires...) mais menacée et impuissante face à un modèle social éclaté (la mère seule avec son enfant, de classe populaire).

La trame de l’histoire est abordée de manière quasi biblique : la question de la vengeance par exemple. Le discours de Martin dans le film rappelle en effet l’exode 21 « œil pour œil, dent pour dent », accompagnée de la notion sacrificielle qu’implique le pardon. Le film nous offre ainsi plusieurs clefs de lecture.

Pour conclure, La mise à mort du cerf sacré repend une atmosphère anxiogène captivante, qui vous laissera quitter ce film troublé.

Goms
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le 17 févr. 2019

Modifiée

le 2 mars 2024

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Goms

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