Aprés la bande annonce, et au vu des récents efforts du cinéastes, j’avais toutes les raisons de penser que ce Miss Peregrine serait raté, ou au mieux académique. Surprise, c’est une des bonnes surprises de l’année !
Lorsque le grand pére de Jacob meurt d’une façon assez mystérieuse, celui-ci va chercher à rencontrer Miss Peregrine, une femme qu’il a connue t avec qui il semble entretenir une certaine correspondance. Et au passage, il compte bien découvrir ce qui a inspiré les étranges histoires de celui-ci sur des enfants aux dons spéciaux…
En fait, il est claire que sans la présence de Burton derriére la caméra, le film ne serait surement pas ce qu’il est. Il serait un amas d’idée sans aucune force. Mais le réalisateur de Sleepy Hollow parvient à transcender ce qui aurait pû être un éniéme teen movie en oeuvre personnel par son rapport à l’imaginaire et au cinéma, et par la force de séquences qu’on ne rêvait même plus voir dans ce genre de film. Si vous êtes de ma génération, vous vous souvenez sûrement avoir vu des films, en famille, qui aujourd’hui vous surprenne par leurs passages flippant. Ce Miss Peregrine s’inscrit dans ce registre avec un Samuel L. Jackson qui cabotine gentiment, des idées visuelles géniale, une BO parfois en marge mais qui a le mérite de surprendre, et une vraie magie qui plane sur le film.
Ce n’est pas parfait pour autant, le film traine parfois un peu en longueur, certaines idées semblent tiré de l’imaginaire de Guillermo Del Toro, et ça manque parfois un peu de surprises mais il est indéniable qu’on retrouve ici l’étincelle de Burton que l’on pensait perdu. Pas toujours, la pression d’un gros studios se ressent ici ou là, mais suffisamment pour en faire un blockbuster plus intéressant, et plus osé, que la majorité de ce que l’on a pu voir cette année. Alors ça faisait longtemps qu’on espérait le redire sans vraiment y croire, mais Burton semble avoir décidé d’imposer ses idées, et peut-être même de se battre contre le systéme. L’âge de la raison pour le bonhomme ? On l’espére sincérement !