Adaptation cinématographique soignée du roman fantastique en trois tomes signé par l'auteur américain Ransom Riggs (Miss Peregrine et les Enfants particuliers, Hollow City et La Bibliothèque des âmes) publié en 2011, son œuvre a été adaptée par le cinéaste Tim Burton (Pee-Wee Big Adventure, Big Eyes), ce conte fantastique narre les aventures de Jake Portman, qui suivant les indices laissés par son grand-père, tué par une créature dévoreuse d'yeux, parvient à une maison où le temps s'est arrêté en 1943. Il y rencontre une gouvernante dotée de pouvoirs magiques, qui garde près d'elle des enfants aux dons spéciaux.
Au casting particulier, la nouvelle muse de Burton, l'ex James Bond girl, la belle Ombrune, Eva Green (Arsène Lupin, D'après une histoire vraie), accompagnée d'Asa Butterfield (Nanny McPhee et le Big Bang, Un monde entre nous), Ella Purnell (Kick-Ass 2, Churchill), Samuel L. Jackson (Jungle Fever, Shaft), Terence Stamp (Divine créature, Art of the Steal), Chris O'Dowd (Mes meilleures amies, The Cloverfield Paradox), Judi Dench (Sherlock Holmes contre Jack l'Éventreur, Le Crime de l'Orient-Express), Lauren McCrostie (The Falling), Allison Janney (Celebrity, Moi, Tonya), Rupert Everett (Chronique d'une mort annoncée, Altamira) et Kim Dickens (La Dernière Cavale, The Highwaymen).
Il était carrément flippant ce mec !
Suite à la mort tragique de son grand-père, Jake décide, dans son processus de deuil, d'aller visiter l'orphelinat qu'avait habité son ancêtre à une certaine époque. Celui-ci lui avait raconté des histoires fantastiques en lien avec ce lieu, qu'il disait magique. Arrivé sur l'île au large du Pays de Galles, Jake franchit une boucle temporelle et se retrouve auprès de Miss Peregrine et ses Enfants particuliers, des jeunes ayant d'étonnantes facultés. Il apprendra alors que lui aussi possède un talent particulier, celui de voir les monstres qui menacent la sécurité des enfants et, donc, de les protéger contre leurs ennemis invisibles.
Bon appétit.
Entre Mary Poppins, X-Men et Un jour sans fin, le maitre Burton réussit une fois encore à adapter l'un des plus grands succès de la littérature jeunesse en un film spectaculaire, un bon divertissement familial, un petit conte Burtonien mignonnet et émouvant pour petits et grands, aux séquences empreintes d'une poésie macabro-féérique. Raconter l'histoire complexe de ce best-seller n'était pas une tâche facile, puisqu’elle bénéficie déjà d’une imagerie très forte, la compréhension du récit est rapide malgré ses nombreuses particularités.
Les acteurs principaux, Green, Butterfield et Purnell, apportent une humanité et un certain charme dont cette histoire en boucle de l’enfance éternelle avait bien besoin pour rester accessible malgré le cabotinage de Samuel L. Jackson.
Les effets spéciaux sont assez bluffant, que ce soit les monstrueuses créatures aux différents pouvoirs des enfants, et un final hommage à Ray Harryhausen, plein de maîtrise et de réalisme. Miss Peregrine et les Enfants particuliers rentre directement dans l'âge d'or du cinéma de Burton.
Tu m'as encore raté Jake, j'en déduis que la précision n'est pas ta particularité !