Le plus célèbre des Spy kids, Juni Cortez, a démissionné. S'estimant trahi par l'agence, il refuse désormais de travailler pour l'OSS. Pourtant, lorsque le garçon apprend que sa sœur, Carmen, est en danger, il n'hésite pas. Pour avoir tenté de percer le diabolique secret d'un jeu vidéo qui capture l'esprit de ceux qui perdent, la jeune fille en est restée prisonnière. Ce jeu-événement, le bien nommé Game Over, sera mis en vente dans quelques heures... Derrière cette arme aussi sournoise que redoutable se cache Le Toymaster, un créateur génial qui s'apprête à prendre le contrôle du cerveau de tous les jeunes de la planète. Pour Juni, il n'y a pas une seconde à perdre. Afin de sauver sa sœur et l'avenir du monde, il doit gagner la partie, et il ne peut le faire que de l'intérieur...
1 ans après le très mauvais deuxième volet, Robert Rodriguez revient avec la même équipe pour réaliser la fin de la trilogie (avant la sortie du 4 en 2011). Bien que ce volet soit l'un des plus détesté, je le trouve largement plus regardable que le 2, même si ça n'en fait toujours pas un bon film.
Le scénario du film est très classique, on n'est pas dans une purge scénaristique comme la été le 2. Ici, je trouve que le concept des jeux vidéos est assez sympa sans pour autant être transcendant, avec les personnages qui doivent affronter des niveaux pour aller combattre le méchant qui les piège dans le jeu. Le tout est vraiment très jeu vidéo, notamment avec les vies. Donc les derniers Jumanji ne sont pas les seuls films à exploiter ce concept.
Les personnages ne sont pas oufs, même si les nouveaux sont plus sympas que ce du 2. Par contre, la fin est un peu nul, avec la résolution du niveau 5, ainsi que la réconciliation de tous à la fin (même si ça fait une morale correcte où le grand père ne cherche pas à éliminer son ennemi, voulant donc ce réconcilier). Et le personnage inédit et important de ce film, c'est bien sur Sylvester Stallone dans le rôle du méchant Toymaker. C'est le retour de l'acteur dans les productions plus côtés, même si il reste dans sa traversée du désert et qu'il faut attendre ROCKY BALBOA pour avoir son vrai retour. Stallone cabotine tellement dans son rôle qui figure parmi ses rôles les plus ridicules. Ce genre de rôle peut donner raison aux détracteurs qui pensent que c'est un mauvais acteur qui ne fait que des grandes gueules. Et Alain Dorval dans la VF cabotine aussi et on a plus l'impression qu'il refait son jeu de Pat dans les Mickey. Mais on a malgré tout un peu d'empathie pour le personnage qui arrive à faire un peu rire, surtout avec les trois autres Stallone acolytes. Après, le film est moins ennuyeux et l'humour n'est pas aussi merdique que le 2. Les moments d'actions sont moyennes, ça se laisse regarder mis à part le climax juste nul.
Au niveau de la mise en scène, ce n'est pas bon. La caméra est toujours souvent statique mis a part quelques moments dynamiques dans les scènes d'actions. Et la plus grosse tache du film vient de son visuel qui est dégueulasse. Tout est sur fond vert et tout se voit à l’œil. Le visuel moche peut être intentionnel en raison du concept des jeux vidéos, mais ça reste très mal fait. Et on a aussi la fameuse 3D, et comme tout films 3D d'époques, on nous envoie plein de merde dans la gueule. La 3D apporte malgré tout un cassage de 4ème mur assez sympa, que ce soit au début avec Alan Cumming, ainsi que les moments où on nous informe de mettre ou d'enlever les lunettes.
Le casting est moyen malgré des têtes d'affiches, et la musique passe.
Pas une grosse purge comme le 2, mais pas une bonne suite. Mais ça reste un petit plaisir coupable.