Durant la seconde guerre mondiale, Tanger est le repère, le terrain d'action d'une internationale de l'espionnage. Une bonne partie du film se tient dans un cabaret où se tiennent d'insignifiantes intrigues.
Oublions les analogies avec le Rick's Bar de Bogart, Ingrid Bergman et Michael Curtiz! Si le film d'André Hunebelle avait dû passer à la postérité, c'eût été en raison de sa médiocrité. Raymond Rouleau en est le héros cabotin et, consécutivement, agaçant. Il incarne un journaliste désinvolte et plaisantin tout autant qu'un séducteur invétéré. Mais il est surtout un français qui se désintéresse de la guerre et des notions de résistance ou de patriotisme.
On aperçoit Louis de Funès, en général espagnol, traverser une boîte de nuit tandis que le jeune Jean Richard jour les ivrognes sans parole.
Ça distrait, parce que ce n'est pas le sujet qui risque de nous passionner, aussi superficiel qu'évasif. Quant à l'exotisme marocain, aucunement représenté, parions qu'Hunebelle l'a transporté en banlieue parisienne!