Film pour ma part intéressant,agréablement surpris je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre même si le titre et le scénar' vous laissent présager que des scientifiques s'envolent pour Mars,le traitement scientifique de la rescousse est rendu crédible au regard de la fiction par la maître main de De Palma.
Des astro-scientifiques de la NASA doivent rescourir les leurs en perditions sur le sol martien.Des technologies sont utilisées qui dénotent l'intelligence de l'homme en milieu hostile (gnostique également) mais surtout on retrouve cette idée élitiste que les êtres humains les plus intelligents sont ceux de la Nasa par exemple,forcément de grosses têtes en mathématiques,en informatiques ou d'autres champs scientifiques,ce qui est l'occasion d'être fier de se sentir américain mais aussi de mettre l'homme au contact extrême du progrès technologique hors de son lieu de vie.De rapides décisions sont prises face à la mort,des erreurs aussi pour ces hommes et femmes préparés à quoi ? L'inconnu ?
Un film sourd qui ne dit pas grand chose pendant plus de la moitié du temps mais tient en haleine car les personnages sont crédibles dans leurs rôles respectifs,lancés dans un périple entre amour terrestre et peur du lointain.
Parmi le groupe de scientifiques un avatar de l'évolution se manifeste,la fin est à mon sens bien sentie et fait écho au début de Contact (sorti en 1997),là l'esprit américano-occidentale se parle,nous parle,avec des "révélations conspirationnistes" sur des réalités poussives.
Enfin existe t-il un messianisme propre à l'espace ou à l'homme dans l'espace ? Le film est optimiste, l'être humain y domine toujours la machine, dans des films plus récents la technologie est aussi très capricieuse et défaillante à l'image des hommes (Gravity) cependant à l'inverse de La guerre des mondes (2005) la rencontre extra terrestre n'apparaît pas totalitaire mais élévatrice et qui ne fait pas de l'homme rencontré un élu mais un évolutif ou évoluant qui face à l'inconnu ne fait pas le choix de la peur, à la trappe la prudence des sages grecs ! Et kant de nous dire " Sapere Aude ".
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