Once upon a time, when America was american...
Un film qui aurait pu être sympa tant l'idée de base est bonne. En plus le casting est complètement alléchant: rarement des clinches, un peu de contre emploi, beaucoup de belles surprises.
Le problème c'est dans la mise en scène et l'histoire. C'est donc assez énorme comme défauts.
La mise en scène n'est franchement pas bandante. Ca fleure même souvent l'amateurisme (des longs plans séquences mal cadrés). Ca alimente le côté potache du film, mais je pense que c'est trop second degré volontairment, que le kitsch est TROP assumé. Comme si un clown ne prenait pas au sérieux ce qu'il faisait. Et ça c'est grave. Un clown ne croit plus en lui, ça devient lourd. Alors qu'en y croyant, en étant un peu plus sérieux (sans tomber dans la prétention) le film (pour revenir à la critique et quitter ainsi le monde fascinant des métaphores à deux balles) aurait pu être un chouette film Z assumé. Mais là c'est vraiment vraiment trop. L'ai je assez dit?
L'écriture, quant à elle, est mauvaise dans le sens où le message est vite compris et que ça ne va pas vraiment au delà du postulat de départ, somme toute facile. Et si y a pas d'évolution, pas d'informations majeures supplémentaires au bout de 20 minutes, à quoi bon en faire un long métrage? C'est comme si un patineur artistique faisait des pirouettes... sur place! Qu'on lui enlevait la beauté de la vitesse pour effectuer ses mouvements dans la grâce (là je retourne dans le monde enchanteur des métaphores à deux balles).
Bref, c'est lourd, c'est mal fichu; ça donne trop l'impression du film fait entre potes pour la déconnade. Et si le caméo Gainsbarre surprend, ça ne suffit pas. Ceci dit je me permets de le citer ici au cas où un fan pas au courant viendrait lire ma critique, il pourra alors se vanter de connaître un film obscure mettant en scène sa vedette chérie lors des réunion de fans.