Une caricature de notre société. Ken Loach utilise tous les procédés scenaristiques possibles pour nous émouvoir, y compris la mort finale du héros et cette phrase : L'Etat l'a tué. Devant l'absence totale de liberté laissée par le film pour rire ou pleurer, s'émouvoir ou s'indigner, on frôle vite l'indigestion. Un joli jeu d'acteur néanmoins et quelques bons moments, notamment à la Banque Alimentaire. La déception est à la hauteur de l'espoir suscité par cette palme d'or et le thème abordé, terriblement actuel.