Ce film m'a été conseillé par une de mes professeurs. Sur le coup, je me suis dit que c'était sûrement un de ces films qui vous font pleurer, voir pitié et qui veulent faire de nos sentiments un outils de compassion.
Oui, on a le cliché du vieil anglais malade, la mère célibataire obligée de se prostituer et des enfants harcelés à l'école.
Oui, on voit bien que les moyens de réalisation étaient limités.
Et oui, on éprouve de la pitié et on pleure au cours du visionnage.
Mais, c'est un film des plus humains que j'ai vu. Bien que certains plans soient abrupts, avec des transitions "bancales", ce film nous rappelle que le cinéma c'est aussi ça: un tableau d'imperfections, de maladresses, de rires, de larmes, des acteurs inconnus et des clichés.
Ce film nous frappe par son humanité et sa réalité: ces choses qu'on appelle clichés existent bel et bien, tout n'est pas parfait, le travail cinématographique ne doit pas forcement passer par une esthétique des plans. L'histoire a aussi sa place.
Un cinéma humain avant tout, qui nous donne une claque, et qui réussi à nous faire apprécier toute l'humanité manquante dans le cinéma aujourd'hui. Et peut-être celle qui manque aussi à notre société.