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Le titre français du premier long-métrage de Iair Said, Moi, ma mère et les autres, est sans doute moins "amusant" que l'originel, Los domingos mueren más personas, mais il est certainement plus fidèle au ton général du film. Lequel, malgré la sympathie que l'on éprouve pour son personnage principal, prénommé David (toujours Iai Said), gracieux dans sa lourdeur, est bien moins original qu'il ne souhaiterait l'être, rappelant quelques portraits de familles juives déjà vus dans plusieurs films argentins, avec son content d'humour et de mélancolie, ceux de Daniel Burman, par exemple. L'on peut comprendre que l'ACID l'ait choisi dans sa sélection 2024 et c'est un cinéma de situations qui manie l'ironie et la tendresse avec une certaine subtilité mais l'exercice a ses limites et n'a pas vocation à plaire à tout un chacun, notamment ceux qui privilégient des scénarios plus structurés, incluant éventuellement des changements de rythme plus fréquents. En gros, si vous n'appréciez que modérément les affres de David, en surpoids, Juif et homosexuel, et sa pittoresque famille, il y a peu de chances d'apprécier un film qui se déroule pratiquement en vase clos, "les autres" représentant une terre inconnue assez peu explorée.


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le 28 sept. 2024

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