Les hommes de Gru, mignons ?
Moi, ça fait un moment que je me suis habitué au film grand public sans scénario ni cohérence.
A la limite, le truc qui cherche le gag toutes les fins de scènes (soit à peu près 30 secondes, ce qui est déjà beau) pourrait même ne pas me déranger.
D'ailleurs, le premier quart d'heure a bien fonctionné, de ce côté là.
Mais que ça fasse même pas marrer mon petit de 6 ans, là je dis bof.
Alors, j'ai beau avoir le plus grand de mes rejetons (12 de plus que le plus petit, quand même) qui me certifie à la sortie que "tout ça, on s'en fout !", j'arrive pas à adhérer.
Pas l'ombre d'une trame narrative, ça pêche quand même.
Non ?
Don't mess with the wrong mexican
Et puis, des trucs du genre la super-héroïne invincible qui soudain se fait emprisonner quand l'absence de scénar l'exige, ou bien les 50 pistolets à antidote qui disparaissent le temps du duel final avant de réapparaitre juste après, ça me gonfle grave.
Et je ne parle pas du perso Mexicain (doublé de manière surréaliste par un Canto qui ne cesse de naviguer entre l'accent Marseillais improbable et une tentative déplorable de Mexicanisme misérable) au tatouage ventral aléatoire.
Moi je veux bien qu'on se foute de tout, mais à force, on a plus que ça: un non-film qui cherche une punch-line à base d'onomatopée inintelligible toutes les 15 secondes.
Savoureux et fin comme une pub Oasis.
Si ça vous suffit…
Moi, je veux pas voir la gueule de vos blockbusters dans 15 ans.