Près de 3 ans après le 1er Moi Moche et Méchant, nous retrouvons l’univers de Gru et de ses Minions, sans aucun doute très inspirés des fameux Lapins Crétins qui sévissent dans les jeux vidéos. Le background du précédent opus est parfaitement respecté : les personnages conservent à la fois leurs personnalités et leurs ressorts comiques, les designs et l’univers visuel du film est également semblable, etc. On regrettera éventuellement un léger manque d’innovation et de prise de risque mais force est de constater que la formule éprouvée et approuvée du premier épisode fonctionne une fois encore parfaitement.

Techniquement, s’il n’y a pas d’évolution spectaculaire, on peut toutefois visuellement noter des améliorations sur le rendu des matières quand on compare avec son prédécesseur, déjà assez abouti même s’il ne s’agit toujours pas d’un niveau comparable à du Pixar ou à certains Dreamworks. Les français d’Illumination MacGuff rendent toutefois une copie de très bonne facture. La réalisation reste équilibrée et efficace et l’on peut sentir l’affection qu’ont les réalisateurs, le français Pierre Coffin et l’américain Chris Renaud, pour l’ensemble de leurs personnages. Pour l’anecdote, ce sont également eux (enfin surtout Pierre Coffin) qui doublent la majeure partie des emblématiques Minions.

S’il n’est pas hyper-innovant, on ne pourra pas reprocher à ce long-métrage d’animation de ne pas être drôle. On rit assez régulièrement notamment aux frasques des Minions mais également aux diverses références dont le film est truffé (il fallait oser la parodie d’All-4-One en 2013, et ce au milieu d’une B.O. composé par le désormais bankable Pharell Williams). La romance naissante entre Gru et Lucy Wilde est également un vecteur humoristique essentiel et l’ensemble loufoque peut être décrypté avec plusieurs degrés de lecture, plus ou moins adulte et osé.

Oubliant un poil l’originalité, Moi Moche et Méchant 2 ne démérite pas, bien au contraire ! Il renforce son humour à travers l’utilisation plus soutenue des fameux Minions et conserve sa lecture à plusieurs niveaux qui pointait le bout de son nez dans le 1e volet. En prime, sans verser dans le trop “gnangnan”, le film se permet en parallèle des moments que je qualifierai de mignons (il n’y a pas de faute d’orthographe ici) entre Gru et ses petites filles. Un excellent divertissement familial, bien meilleur et mieux rythmé que Monstres Academy sorti en cette même période estivale.

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Auteur : Eric
LeBlogDuCinéma
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le 13 juil. 2013

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