Un film haut en couleurs que celui-ci. Pas seulement parce que l'on voit des patineuses en tenues à paillettes bariolées mais aussi (et surtout) parce qu'il nous dépeint une des histoires les plus rocambolesques qu'il m'ait été donné de voir sur un écran !
Moi, Tonya est rempli jusqu'à la gueule de personnages tous + outranciés, énervés, fous, stupides, odieux. Ce genre de personnages qui, dans une fiction, nous feraient dire qu'ils ne peuvent pas être vrais, qu'ils sortent uniquement du cerveau d'un scénariste en mal de sensations (ou de coke ^^). Sauf que le film est énormément basé sur des interviews et interrogatoires des vrais protagonistes... (à ce titre, le panneau qui précède le film ne prévient pas à quel point... il valait mieux prévenir :)
Le film est jouissif et remarquablement interprété : Margot est géniale, tantôt fragile, tantôt hystérique et le reste du cast est à l'avenant (Sebastian Stan en amoureux total, Allison Janney en mère... totale, etc.). Je ne compte plus les moments de rire, de gène, de rires gênés, etc. Il est extrêmement difficile de parler de ce film sans blinder son avis de spoilers et, même balisés, cela ne rend pas le texte très agréable à lire.
Une dernière chose, cependant : si j'avais 17 ans quand l'affaire a éclaté, je n'en avais qu'une vision très parcellaire et le film m'a réservé beaucoup de surprises !
Tonya Harding a clairement eu une vie comme on n'en voit qu'au cinéma, il était tout naturel d'en faire un biopic.