Ce film est comme un grand ragout dégueulasse, sur-abondé d’ingrédients, qui seuls, sont succulents. Le réalisateur tente clairement de rendre le film aussi divertissant et humoristique que possible, tout en ayant plusieurs éléments dramatiques. Ça peut être très bien quand l’équilibre est là, mais j’ai l’impression que Gillepsie se perd dans tous ses montages musicaux et ne réussi plus à distinguer ce qu’il veut comme produit final. Il s’attarde trop au style de type Scorsese, qu’il oublie qu’il y a une histoire au film. Ça rend le film techniquement divertissant, certes, mais dans un oeuvre comme celui-ci, l’absence d’émotions nuit au potentiel de divertissement que les montages musicaux peuvent avoir, par exemple.
Craig Gillepsie se perd aussi dans ce qu’il essaie de transmettre, comme message. Est-ce que c’est une critique des médias? De la société patriarcale? Du peuple américain? Nous ne le savons pas plus que monsieur Gillepsie, car il va rapidement aborder un sujet et couper à une scène de montage, ayant aucunement approfondit.
Le réalisateur ne sait pas ce qu’il veut, ce qui n’est pas toujours idéal, malheureusement.