"Mommy" m'a coupé le souffle.
Un mariage parfait, d'amour, de violences, de conciliation, d'insultes, et encore d'amour.
Finalement, Kyla arrive à point nommé et permet un équilibre précaire dans toute cette folie. Leur complicité triangulaire est entraînante, chacun y trouve sa place. Ils nous donnent envie de les rejoindre, de chanter du Céline Dion à tue-tête et de boire du vin, pour oublier l'espace d'un instant cette existence toujours plus pénible.
La maladie de Steve et une mère incapable de le gérer vont les amener toujours plus loin dans la violence physique et morale qu'ils s'infligent. Mais également renforcer leur amour, leur relation fusionnelle. On ressent à travers eux des émotions diverses, difficiles à décrire tellement elles sont fortes. J'ai mal au ventre, je me demande à chaque minute qu'elle sera leur prochaine démonstration d'amour toujours plus terrifiante. Il est beau ce trio, "Kyla" vient apaiser ces deux personnages explosifs avec sa douceur, sa timidité et sa gentillesse.
Puis le rêve s'arrête et cette atroce réalité vient nous gifler... les cris, les pleurs, la douleur, la perte, la séparation.
"C'est pas parce qu'on aime quelqu'un, qu'on peut le sauver. L'amour n'a rien à voir là-dedans... malheureusement "