Mommy est tout simplement incroyable et magnifique à la fois, chaque choses, chaque parties ou minuscules cellules du film sont à gardés devant l'incroyable générosité et beauté d'un tel métrage. Xavier Dolan n'est pas un simple faiseur, grâce à son jeune age il permet d'insuffler une ère nouvelle au cinéma et il a permis au ciné québecois de se faire connaitre et ce dès son premier film. Il s'est attaqué à plusieurs sujets sensibles et très intéressant avec sont dernier métrage en date qu'est "Mommy". Ici, il a voulu réalisé un film simple et sans artifices qui ne manque tout de même pas d'impressionné quand il le faut. Il fait voler sa caméra tel un oiseau et film tout se qu'il peu pour rendre chaque instant magique et ce sans aucune mais alors aucune longueur. On sent que ce réalisateur a beaucoup d'avenir et de potentiel pour pouvoir crée un nouveau style de cinéma révolutionnaire que pourrait adopté bon nombre de réalisateur.
Je pense que si le film n'aurait pas eu comme réalisateur Xavier Dolan, le film aurait pu devenir mièvre et sans saveur à souhait, de plus sa technique de mise en scène excellente n'est pas des moindres et permet de pouvoir s'identifier à l'un des personnages sans se sentir vraiment concernés ou alerter par leurs gestes, leurs mode de vies ou leurs habitudes. Sans une réalisation aussi parfaite, tout aurait pu tombé à l'eau, c'est pourquoi ce métrage avait besoin d’être réalisé de façon millimétré. Ici tout du cadrage à la musique, chaque instant est précis et préciser par rapport à la mise en scène, toutes ces choses permettent de ne jamais faire tomber le film aux oubliettes. En somme d'un point de vue technique un travail de pro a été effectué.
La musique joue un rôle aussi très important, elle permet de se familiariser et s'identifier à ce tableau haut en couleur de drôles de personnages, on peu facilement s'immiscer dans le mode de vie des personnages grâce au différents thèmes traités par la BO. Ici, d'ailleurs, elle peut être considérer comme un personnage à part entière qui a même un rôle très important lors du déroulement du film. Elle sert à construire et déconstruire sans arrêt le film pour essayer de faire mieux rentrer le contexte bancal du film, d'une histoire passionnée et déchirante mais parfois douce et tendre, telle les compositions de ce film.
Donc le film est bel et bien très agréable à regarder malgré certaines scènes assez dures mettant à plusieurs moments la relation en péril des deux protagonistes, le jeune Antoine-Olivier Pilon est incroyable dans le rôle du jeune homme perdu, il a a peu près 16-17 ans mais travail sur des cours de 4ème tant il a de retard à rattrapé car il était en maison de correction. Quand il rentre chez lui et retrouve sa mère il parait heureux mais également incertain, c'est ce sentiment d'incertitude qui va nous suivre pendant tout le long du film, étant donné que Steve est lui-même perdu, l'acteur incarne ici à la perfection le jeune ado qui ne sait pas ou il va.
Pour à nouveau revenir sur un aspect plus technique, il faut également noter des modes de réalisations excellents que Dolan a employer à différent moment, le choix d'élargir l'écran à un moment du film ce qui fait que lorsque l'écran est plus petit après on ne s'en rend même pas compte, il se sert également de long plan fixe pour les moments intenses et un montage plus rapide, plus abstrait est utilisé pour les passages comiques, sans véritable intensité, ce qui fait encore une des particularités de ce film.
Pour ce qui est de l'histoire on a droit a un mélo qui part d'une trame basique en prenant ici au centre de l'histoire un jeune garçon hyperactif mais avec un bon fond ainsi qu'une mère désemparé qui se trouve être dans la galère jusque l'arrivé de Kyla, une voisine ayant subit un traumatisme qui bégaye tout le temps mais qui va les aider à surmonter leurs problèmes, Kyla jouer par Suzanne Clément joue excellemment bien car elle connait Xavier Dolan, en tant qu'ami le réalisateur lui a proposé ce rôle qui se situe au cœur même, aux entrailles mêmes du flm, ce personnage représente comme le second souffle de la "Mommy", le personnage qui rassure malgré sa discrétion mais grâce à une immense tranquillité sauf dans une scène drôle, impressionnante et dramatique à la fois, une scène donc importante du film.
Mommy est un film qui est donc d'une beauté renversante en tout point, il est déjà considérer comme le meilleur film de 2014 et mérite amplement sont prix du jury à Cannes. Mommy c'est le genre d’œuvre auquel ont ne peut pas rester insensible, même si parfois le film fait preuve de facilité scénaristique et de mise en scène, d’où 9/10 au lieu de 10/10. D'ailleurs, un acteur comme Antoine-Olivier Pilon mériterait largement un oscar ou césar pour une telle interprétation.
Je n'ai pas encore parler de la brutalité du sujet de Mommy, un film hyper-nerveux, on pourrait me dire que c'est normal car le film est sur un jeune hyperactif, mais le film, quand il n'utilise pas des techniques de réalisation douce, s'octroie des techniques brutales, au niveau du film et de la violence de certains scènes verbalement parlant surtout lors de la soirée avec un avocat censé les aidés qui se révèle être un immense beauf sans vergogne et vraiment trop con, d'ailleurs après cette scène il parait perdu comme la mère et attention spolier ~~~ A la scène finale, Steve à nouveau dans un établissement pour le calmer, décide de s'échapper car en s'échappant il peut s'imaginer un idéal, un rêve alors qu'il est aussi perdu comme sa mère, qui elle se rend compte qu'elle est perdu (je sais j'ai beaucoup utilisé le mot "perdu")~~~ Fin du spoil. D'ailleurs, le fait que la mère soit perdu est tout à fait compréhensible lorsqu'elle cache ses sentiments face au départ de Kyla vers Toronto, ce qui donne une des scènes les plus dramatiques du film, la peur de se montrer de Diane, elle veut cacher ses pleures ce qui blesse également Kyla qui elle est triste de partir.
La relation est parfois tendre aussi entre les deux personnages, il y a des accalmies surtout lorsqu'il sont avec Kyla, qui vient les aider souvent, le personnage de Steve s'emporte souvent telle une furie mais il n'est pas "beauf" ou "bourrin". Il entretient même parfois une relation presque passionnelle avec sa mère et il n'est pas toujours agréable avec sa voisine car il n'a jamais été habitué lors de sont adolescence à être libre étant donné qu'il l'a passé dans une maison de redressement. Son caractère est tantôt gamin, tantôt ado qui veut se la jouer trop responsable alors qu'il serait dans l'incapacité d'en assumer les conséquences. Une scène marquante du film c'est la mère qui repense à ce qu'aurait pu devenir sont fils, mariage parfait, nouveau-né, c'est à cette instant que le film va surtout se focalisé sur la mère.
En conclusion, Mommy n'est pas un simple chef d’œuvre, il est simplement un film simple et technique à la fois, drôle et dramatique, beau et triste qui se visionne comme un film qui se pose beaucoup de questions qui sont au final toutes traités.
EDIT : je lui met, grâce au second visionnage, la note de 10.