Après le succès de Mon beau-père et moi, on ne pouvait que s'attendre à une inévitable suite. Toujours réalisée par Jay Roach et avec le même casting, cette séquelle nous entraîne cette fois-ci en Floride où, après que notre gaffeur de Ben Stiller se soit présenté au tyrannique Robert De Niro, il va devoir désormais faire le plus dur : lui présenter sa famille ! Très libres et portés sur le sexe sans gêne, les Furniker vont être une nouvelle source de problèmes pour ce pauvre Greg qui va devoir assumer le côté très (trop ?) libéral de ses géniteurs face au très vieux jeu Jack...
Ce deuxième opus tout à fait sympathique ne serait pas aussi réussi si le couple de nouveaux parents n'était pas interprété par les irrésistibles Dustin Hoffman et Barbra Streisand, ici très loin de leurs habituels rôles sérieux, qui s'en donnent à cœur joie pour incarner deux éternels hippies décomplexés à l'extrême qui vont mettre constamment dans l'embarras leur fils. Photos de famille rigolotes, secrets compromettants et gaffes en tout genre vont donc être le nouveau calvaire de ce pauvre Greg, lui qui avait eu tant de mal à sympathiser un tant soit peu avec son irascible beau-père.
La recette reste donc la même, Jay Roach et ses scénaristes usant des bonnes vieilles méthodes pour faire rire, que ce soit des dîners gênants, des gags lourdingues (quoique la partie de football américain dans le jardin est sincèrement poilante) et des dialogues pas toujours très fins. Toutefois, cette séquelle reste très agréable grâce à la présence du génial Dustin Hoffman, ici tout bonnement parfait en hurluberlu adepte du kung fu, arborant fièrement sa chemise hawaïenne rouge et dont le sans-gêne illimité va nous apporter bon nombre de sourires. Du même gabarit que son prédécesseur donc : pas culte mais satisfaisant.