Bidasserie religieuse
Vu ce jour l’aimable « Mon curé, champion du régiment » du bordelais Emile Couzinet, tourné en 1955. Duvallès y est l’abbé Sourire aux cotés d’un Jean Carmet joufflu, lui-même sous les...
le 9 oct. 2021
C'est une pépite de nanar, et cet improbable sujet de comédie ne pouvait échapper à un spécialiste de la chose, l'ineffable Emile Couzinet. Annoncé par un titre appétissant, ce film d'une désarmante incongruité tient toutes ses promesses, surtout quand apparait l'excellent Duvallès dans son énième rôle de curé.
Passons sur les motifs et personnages saugrenus qui introduisent le vaudeville militaire. Le coeur de la comédie, c'est l'abbé Sourire transformé en soldat du rang, encaserné et destiné à remplacer au pied levé le champion de boxe du régiment à la veille d'un combat! Imaginons le chétif Duvallès, jeune septuagénaire à l'époque, en curé s'initiant à l'argot des chambrées ou se promenant en uniforme et parapluie dans la caserne... Le comédien, entre mines candides et ahuries, entre pieux effarouchements et docilité inexplicable, fait un numéro épatant malgré la grossièreté de la situation.
En face de lui, je retiendrai, plus que Jean Carmet en caporal dépassé, le méconnu Marcel Pérès en adjudant pète-sec.
Ce n'est évidemment pas du grand cinéma mais on y trouve des séquences jubilatoires.
Créée
le 13 oct. 2024
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