Love at second sight
Depuis le triomphe de "Un Jour sans Fin" (et même avant), les scénaristes, US surtout, ont réalisé le potentiel de renouvellement de la comédie romantique que représentait un point de départ...
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le 7 avr. 2019
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Les comédies romantiques uchroniques ont de l'avenir. J'avais beaucoup aimé "un jour sans fin" et apprécié "me, myself and I" entre autres. Les américains et australiens rajoutent souvent une dimension philosophique et spirituelle aux épreuves des personnages qui régatent dans des vies décalées. En général le chemin intérieur leur fait découvrir deux choses : l'amour (bien sûr) mais aussi le détachement, le vairagi. La liberté intérieure. Bon, en gros ils ont compris deux trois choses de plus.
Après avoir lu le pitch et titillé par le traitement hexagonal d'un genre à ma connaissance cantonné dans le monde anglo-saxon, je voulais voir cette oeuvre.
Le film est sympa. Cela démarre dans un lycée ou deux trentenaires sont déguisés en étudiant (on est pas arrivé à les rajeunir apparemment, ou c'est voulu). Une rencontre avec une belle fille, un amour fou, un mariage suivi par des vies aux deux destins professionnels différents (un qui réussit terriblement et l'autre qui rame). Là on est à la fin du générique d'intro.
Le démarrage est didactique. Les effets sont appuyés. Cela ressemble à un film pour enfant. Cela s'arrange au bout d'un moment.
Les idées qui ont cartonné étant toujours bonnes à récupérer, on a droit à une scène de téléphone (réussie) à la manière du "dîner de con" (celui qui prend la voix d'un autre pour décrocher un rendez-vous à son copain). On s'émeut devant le héros qui va porter à l'ex de son pote les lettres que celui-ci a écrites chaque semaine depuis des années sans les lui envoyer. (ce qui va la faire fondre et changer d'avis) et des flopées de scènes formatées romantiquement en comédie.
Mais les auteurs sont intelligents, ils passent rapidement sur les clichés et réussissent à nous embarquer dans leur histoire improbable, car il y a une énergie positive, de la drôlerie et de bons acteurs.
La vie parallèle de notre pauvre Raphaël (François Civil) est une vraie galère. Il va s'en sortir et les scénaristes tombent parfaitement sur leurs pieds en ne filant pas tout droit vers la chute attendue.
C'est bien vu et cela rejoint le premier paragraphe. (sans spoiler).
Créée
le 19 avr. 2019
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